La Nation Bénin...
À Dassa-Zoumè, dans le département des Collines au Bénin, un homme de 40 ans a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur sa propre belle-fille, âgée seulement de 14 mois. Les faits, commis le 30 juin 2022, ont été découverts lorsque la mère a constaté des saignements chez l'enfant après l'avoir laissée seule avec le mis en cause H.E.
L'enquête a révélé que l'agresseur avait un passé inquiétant. Plusieurs témoignages ont confirmé qu'il aurait commis des actes similaires sur d'autres enfants de son entourage, poussant certaines victimes à fuir le domicile. « Des proches ont rapporté qu'il avait été surpris dans des situations compromettantes avec des mineures et qu'il avait formulé des demandes sexuelles inappropriées à leur égard», a rapporté Flore Djinou, secrétaire exécutive de l’Institut national de la femme.
Elle souligne que le certificat médical a confirmé les violences subies par la petite victime. En première instance, le 1er mars 2023, H.E. a été condamné à 10 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, une amende d'un million de francs CFA et 500 000 francs de dommages et intérêts. En appel, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a réduit la peine à 7 ans de prison, dont 5 ferme, tout en maintenant les sanctions financières.
Un appel à briser le silence
Flore Djinou a insisté sur l'importance de libérer la parole : « Des signaux d'alerte ont été ignorés. Ce drame aurait pu être évité si les premiers témoignages avaient été pris au sérieux », a-t-elle déclaré. Ce cas souligne l'urgence d'une vigilance accrue pour protéger les enfants contre les prédateurs sexuels.