La Nation Bénin...
Amnesty
International Bénin a officiellement lancé, vendredi 25 octobre dernier, la
rentrée de ses clubs scolaires et écoles, amis des droits humains. L’événement
a réuni parents, élèves, acteurs du système éducatif et responsables de Amnesty
International Bénin, au lycée des jeunes filles de Parakou.
Avec
comme combat la défense et la protection des droits humains, Amnesty
international Bénin contribue à l’enseignement des droits de l’homme dans 65
lycées et collèges ainsi que 25 écoles amis au Bénin. C’est au lycée des jeunes
filles de Parakou que l’organisation a procédé au lancement officiel de ses
activités au titre de la rentrée 2024-2025. Tout un symbole pour les
responsables de cet établissement. « Il s’agit d’une marque de reconnaissance
qui témoigne de la détermination de Amnesty à faire de ce lycée, un espace où
les droits humains sont non seulement enseignés mais également respectés, défendus
et célébrés », confie Philomène Kakpo, représentante de la proviseure du lycée.
Pour elle, dans un monde où les droits humains sont trop souvent bafoués, il
est impératif que les éducateurs et apprenants jouent leur partition. « Chers
élèves, vous êtes l’avenir de notre pays et en devenant des défenseurs des
droits humains, vous participez à la construction d’une société juste et
équitable », a-t-elle conseillé. C’est le lieu pour Dieudonné Dagbéto,
directeur exécutif de Amnesty international Bénin, de réaffirmer le bien-fondé
des clubs scolaires et écoles, amis des droits humains, qui réunissent des
gestionnaires des cantines scolaires, élèves, parents d’élèves et personnel
enseignant autour des droits humains. « Nous estimons que si nous inculquons
les valeurs et principes des droits humains aux jeunes, ils deviendront demain,
des adultes défenseurs d’un monde juste », a-t-il déclaré. Emmanuel Badou,
point focal Amnesty au ministère des Enseignements secondaire, technique et de
la Formation professionnelle, salue l’engagement de Amnesty international Bénin
aux côtés des acteurs du système éducatif. Selon lui, ces actions vont
transformer l’école en un véritable sanctuaire des droits humains où chacun se
sentira en sécurité, écouté et respecté. « Le ministre espère qu’au cours des
activités au titre de cette rentrée, les efforts seront redoublés, les cibles
seront élargies pour une atteinte maximale des objectifs, afin d’obtenir des
citoyens de qualité », a-t-il fait savoir, avant d’inviter les enseignants,
apprenants et les autres acteurs à toujours agir en se basant sur les piliers
des droits humains notamment la dignité, la fierté et l’égalité de chaque être
humain■