La Nation Bénin...
Lors d’un face-à-face direct et franc avec les jeunes
des communes d’Athiémé et de Lokossa, le vendredi 4 avril, le porte-parole du
gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a abordé plusieurs sujets liés aux
réalisations du Programme d’actions du gouvernement (PAG) en faveur de ces
localités. Il a notamment été question d’infrastructures, d’emploi des jeunes,
des microcrédits Alafia, d’éclairage public, d’accès à l’eau potable et de
cantines scolaires.
La première étape de cette tournée a été Athiémé. Entouré, entre autres, du directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe), Urbain Amègbédji, et du maire Saturnin Dansou, Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué, dès l’entame, avoir répondu à l’invitation des responsables politiques locaux qui estiment qu’il est urgent de « mettre fin à l’intoxication qui prend de plus en plus place sur le terrain ». Cette rencontre visait donc à éclairer les jeunes sur les actions concrètes menées depuis neuf ans par le gouvernement du président Patrice Talon, des réalisations bien visibles à travers tout le pays.
Le maire Saturnin Dansou a exprimé sa gratitude au gouvernement pour les nombreuses avancées dans sa commune. « Athiémé a bénéficié d’écoles, de centres de santé, de routes, de cantines scolaires, du microcrédit Alafia pour les femmes, entre autres. Cela n’aurait pas été possible sans l’appui du gouvernement car la commune elle-même ne parvient pas à mobiliser plus de 100 millions de F CFA » a-t-il reconnu.
Le projet de la route Athiémé–Grand-Popo, dont les travaux ont été lancés récemment, a également retenu l’attention. Il s’agit de travaux d’aménagement et de bitumage de la route principale et de sept bretelles (soit 70 km), pour un coût de 90 milliards de F CFA. La route bénéficiera d’un revêtement bitumineux à module élevé de 5 cm, avec une fondation en graveleux latéritique de 25 cm, et une couche de base en grave non traité de 20 cm. Les bretelles auront une couche de fondation en grave latéritique de 20 cm et une base de 15 cm. Le projet prévoit aussi l’éclairage et des ouvrages d’art. La durée des travaux est estimée à 30 mois.
Wilfried Léandre Houngbédji a invité les populations à documenter l’état actuel de la voie afin de pouvoir apprécier les changements à venir. Il a fustigé ceux qui doutent encore de la réalisation du projet, affirmant que le président Talon n’a pas besoin de descendre sur les chantiers en hélicoptère tous les week-ends pour prouver qu’il travaille. « Nous ne sommes pas dans la démagogie ou la comédie. Vous connaissez bien le sérieux et la qualité des travaux du gouvernement actuel, alors il n’y a aucune place au doute », a-t-il lancé.
La rencontre étant participative, les jeunes ont posé de nombreuses questions sur les concours, les recrutements, la construction d’une maison des jeunes à Athiémé, ainsi que sur les filières soja, coton et cajou. À toutes ces préoccupations, le porte-parole a apporté des réponses rassurantes. Il a précisé que les projets en attente ont déjà fait l’objet d’études et qu’il ne reste plus que la mobilisation des financements. Ce qui peut encore être réalisé dans les 14 mois à venir le sera, et le reste ne pourra échapper au prochain président, quel qu’il soit.
Après Athiémé, cap sur Lokossa. À la maison des jeunes, Wilfried Léandre Houngbédji, aux côtés du préfet du Mono, Bienvenu D. Milohin, a échangé avec une assistance jeune et attentive. Ces derniers ont salué la transformation de leur ville, matérialisée par la construction de routes, de centres de santé, d’écoles et le soutien apporté aux femmes. Ils se sont également réjouis de la réouverture de la Sitex qui emploie aujourd’hui 3 000 personnes après 15 ans de fermeture.
Autre point abordé : le changement de paradigme dans la gouvernance à travers des réformes structurantes. Le porte-parole a rappelé la fin des grèves anarchiques, du népotisme et de l’impunité. « Même si les opposants revenaient au pouvoir, ils ne pourraient ramener l’ancien système. Ce serait impossible. Ces réformes sont des choix de responsabilité, difficiles à l’époque, mais aujourd’hui salués par la population », a-t-il conclu.