La Nation Bénin...
L’un des défis majeurs dans l’organisation d’un scrutin est la qualité des agents électoraux.La Cena, face aux enjeux des élections générales de 2026, multiplie les initiatives pour garantir aussi bien la sécurité du vote qu’un scrutin pacifique. A juste titre, elle passera les candidatures des agents de poste de vote à un premier filtre.
Ne
sera pas agent de poste de vote qui veut aux élections générales de 2026. Les
candidatures passeront un premier palier à travers un contrôle de connaissances
via une plateforme, en cours de conception pour la cause, grâce à un
accompagnement de la Coopération suisse. « Si nous voyons l’évolution de la
population électorale, nous estimons que pour les élections générales de 2026,
nous aurons à peu près 20 000 postes de vote. S’il faut cinq agents par poste
de vote, cela fait pratiquement 100 000 personnes qui seront recrutées. Pour
mieux les recruter, il faudra alors espérer avoir 150 000 qui seront formés en
ligne », a expliqué Boucary Abou Soulé Adam, directeur général des élections,
lors de l’atelier de formation des formateurs, organisé par la Commission
électorale, toujours dans la perspective des élections générales 2026.
Selon
le directeur général des élections, les candidats seront appelés à
s’autoévaluer en ligne afin d’avoir un certificat de préqualification avant de
postuler à un emploi d’agent électoral.
“Nous espérons qu’en faisant ainsi, les risques d’avoir des agents mal formés vont être réduits”, soutient Boucary Abou Soulé Adam. Pour relever ce défi, la plateforme est en construction. Dès qu’elle sera terminée, et testée, la Commission électorale procédera à son lancement et à sa vulgarisation. Ainsi, n’importe quel candidat pourra de chez lui, “y accéder, se former, s’informer, se reformer, jusqu’à ce qu’il maitrise complètement l’information qu’il faut, et qui sera d’ailleurs mise à sa disposition”. La Commission électorale nationale autonome se prépare activement pour marquer positivement le tournant que constitue l’organisation de ces élections générales, où pour la première fois, le pays vivra deux élections le même jour, les législatives et les communales, et s’ensuivra la présidentielle. La Cena qui, au regard des dispositions de l’article 13 du code électoral, est la structure a administrative permanente en charge des élections prend la mesure de l’enjeu. Au delà de cette réforme du mode de recrutement des agents électoraux, elle a revisité le nouveau code électoral et entend vulgariser les nouvelles dispositions, mieux en tenir compte pour réajuster le calendrier électoral, en raison de la modification de certains délais. “Avec la modification du code électoral, il faudra mettre à jour ce qui a été fait, puisqu’il y a des dispositions qui ont été complètement changées notamment pour ne citer que celle-là seule, la date du dépôt des dossiers pour les candidatures du duo président et vice-président de la République. Le délai a été allongé, ce qui fait que tout doit être mis à jour afin que chacun se retrouve dans ses droits”, a expliqué Boucary Abou Soulé Adam, directeur des élections à la Commission électorale nationale autonome.