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Etude du projet de budget de l’Etat gestion 2026 au Parlement: Le budget de la Cour des comptes abattu de 7 %

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Ismath Bio Tchané, présidente de la Cour des comptes Ismath Bio Tchané, présidente de la Cour des comptes

4 860 001 640 F Cfa de crédits ont été ouverts pour le compte de la Cour des comptes du Bénin au titre du budget gestion 2026. Ce montant est en conformité avec la lettre de cadrage du ministre de l’Economie et des Finances pour la période 2026-2028.

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 27 nov. 2025 à 00h47 Durée 3 min.
#Cour des comptes

Il s’agit d’une dotation budgétaire en baisse de 7 % par rapport à celle de 2025 qui est d’un montant de 5 227 562 517 F Cfa, une baisse due à un abattement des charges du personnel. La présidente de la Cour des comptes, Ismath Bio Tchané, a présenté aux députés de la commission budgétaire, le contenu de ce projet de budget. Les prévisions budgétaires prévues au titre de l’année 2026 vont permettre à la Cour des comptes d’atteindre son objectif, celui de contribuer à l’amélioration de la qualité de justice financière par le renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’institution pour plus d’efficacité dans ses interventions ;  la mise en œuvre de ses attributions juridictionnelles et non juridictionnelles ; l’élaboration du rapport public ; l’élaboration du rapport sur les systèmes financiers publics ; l’amélioration des relations avec les parties prenantes; la résorption du retard dans l’apurement des comptes des comptables surtout ceux des collectivités locales ; l’amorce de la dématérialisation des procédures (conception des logiciels, travaux d’installation et de mise en réseau) ; le renforcement de la visibilité de l’institution à travers l’animation de son site Web. Plusieurs activités sont prévues par la Cour des comptes pour l’exercice 2026. Ces activités sont relatives au renforcement du contrôle de gestion des finances publiques à travers les enquêtes, les vérifications, les contrôles et les audits; à la formation continue des magistrats et du personnel administratif, à la vulgarisation des manuels, canevas et outils spécifiques de contrôle conformes aux normes nationales, internationales, et aux bonnes pratiques en matière d’audit et de contrôle; à l’élaboration et à la mise en place d’un dispositif de veille sur les normes, méthodes et outils de travail; au suivi de la mise en œuvre des recommandations, à l’apurement des comptes; à l’élaboration du rapport annuel de capitalisation de bonnes pratiques de gestion des finances publiques pour consolider les acquis et enrichir la culture de la bonne gouvernance; à la motivation et au bien-être du personnel à travers l’amélioration de leurs conditions de travail.