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Examen du Cap de l’enseignement technique: 3 368 candidats planchent dans 14 centres pour 17 filières

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Par   Josué F. MEHOUENOU, le 10 mai 2016 à 07h59

Les candidats à l’examen du Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) planchent depuis lundi 9 mai, ouvrant ainsi le bal des examens de fin d’année au titre de l’année 2016. Au Lycée technique de l’Amitié sino-béninoise d’Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi, centre de composition choisi pour le lancement officiel, ils sont au total 397 candidats pour les options enseignement familial et hôtellerie et restauration.

Des candidats majoritairement jeunes, mais sereins, l’air apaisé et le visage rassurant ont suivi avec attention, dans la matinée du lundi 9 mai, au Lycée technique de l’Amitié sino-béninoise d’Akassato, le message d’encouragement que le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Lucien Kokou, est venu leur livrer avant le lancement officiel des épreuves de l’examen du Cap enseignement technique au titre de l’année 2016. Cet exercice, devenu une tradition, reste néanmoins très motivateur pour les candidats aux examens qui, bien souvent, ont besoin dans les ultimes secondes avant les épreuves, d’être réconfortés. Au Lycée technique d’Akassato, l’adresse du ministre qui les invitait à la concentration et la sérénité a réussi à arracher des applaudissements et même de petits sourires à leurs visages jusque-là peu détendus. Pour le patron de l’enseignement secondaire, le Cap est un examen comme tout autre et non un concours. «Si vous avez été moyen tout au long de l’année, vous pouvez vous en sortir», a apaisé le ministre avant le coup de sirène à 8 heures. Lequel coup, lui a permis de procéder à la distribution des épreuves aux candidats de la salle 12 de ce centre de composition. L’exercice achevé, Lucien Kokou et sa délégation vont ensuite sillonner d’autres salles de composition, toujours pour doper le moral aux apprenants.

Une fois la phase protocolaire achevée et avant de prendre congés des lieux pour d’autres centres d’examen, il a expliqué que toutes les dispositions ont été prises pour un déroulement normal du Cap sur l’ensemble du territoire national. Déjà vendredi 6 mai dernier, assure Lucien Kokou, il avait pris la peine de s’assurer que tout était fin prêt. «Dans l’ensemble, ces examens vont dans le sens de ce que nous voulons laisser la formation professionnelle prendre l’élan qu’il faut. Les besoins du marché ont évolué. Nous devons nous adapter et faire des formations qui permettent de combler les besoins du marché de l’emploi et du marché économique, en donnant plus de chances aux jeunes d’affronter le marché de l’emploi», pense-t-il. Raison pour laquelle, rappelle le ministre en charge de l’Enseignement secondaire, une part belle est faite à l’enseignement technique et à la formation professionnelle dans le programme d’actions du président Patrice Talon.
L’intérêt du gouvernement pour les filières techniques et l’enseignement professionnel pourrait aussi se justifier par l’intérêt que les apprenants eux-mêmes y accordent. De 2664 candidats en 2015, ils sont passés cette année à 3368, soit un accroissement, de 26,46% selon le directeur des examens et concours, Mahugnon Kakpo.