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Exécution du Plan national d’actions du Bénin pour le MAEP: Le rapport d’étape 2014 validé

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Par   Sabin LOUMEDJINON, le 04 nov. 2015 à 07h28

Exécution du Plan national d’actions du Bénin pour le MAEP: Le rapport d’étape 2014 validé

Il a été procédé, hier mardi 3 novembre à Cotonou, à la validation nationale du rapport d’étape 2014 du Plan national d’actions du Bénin dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

Evaluer le processus de mise en œuvre du Plan national d’actions du Bénin pour le MAEP. C’est cet exercice qui a réuni hier, mardi 3 novembre à Cotonou, les commissaires de la CNG-MAEP, des représentants de la Société civile, et ceux de l’administration publique ainsi que d’autres concitoyens. Les assises ont été pour eux, une occasion d’apprécier le chemin parcouru par le Bénin au cours de l’année 2014 en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques et programmes, des enjeux et des défis relevés pour une gouvernance de qualité.

Dans son adresse à l’assistance, le président de la Commission nationale de gouvernance du MAEP, Gilbert Mèdjè, a rappelé que le projet de rapport soumis à amendement est le fruit de validations réalisées aux niveaux administratifs inférieurs. Parlant du rapport, il explique que son élaboration obéit à un processus pyramidal à forme renversée. «La CNG-MAEP lance chaque année aux niveaux communal et départemental avec l’appui de ses démembrements, l’administration du questionnaire révisé du MAEP, conçu au plan continental et adapté aux réalités locales du Bénin. Ce questionnaire, véritable outil de rapportage, nous permet de recueillir, les vraies perceptions des populations sur la gouvernance de notre pays», confie le président de la CNG-MAEP.
Il s’agit d’un travail effectué comme à l’accoutumée dans chacune des 77 communes du pays et qui chaque fois, a abouti à une validation communale. C’est après cette étape que chaque cellule départementale du MAEP synthétise les rapports communaux pour en faire le rapport départemental, lequel est soumis ensuite à validation au niveau départemental. Au tour maintenant de la CNG-MAEP de regrouper ces derniers rapports, de les compléter éventuellement des rapports de ses points focaux dans les institutions et autres ministères pour commettre une équipe d’assistants thématiques qui les analyse, complète tous ces rapports départementaux pour aboutir à des rapports thématiques concernant respectivement la démocratie et la bonne gouvernance politique, la gouvernance économique, la gouvernance d’entreprise et le développement socio-économique à large assise.

Une synthèse

Une fois cette étape franchie et sous l’égide du rapporteur général, précise Gilbert Mèdjè, ces rapports thématiques font l’objet d’une synthèse à laquelle s’ajoutent d’autres points du canevas-type pour déboucher sur le premier draft du rapport d’étape. Ce document fait ensuite l’objet d’une double validation qui permet de prendre en compte les observations des commissaires puis des autorités. C’est ainsi que la revue du rapport est soumise aux commentaires, critiques et observations en vue de son amélioration. Gilbert Mèdjè précise qu’après une décennie d’application, le processus d’évaluation de la bonne gouvernance dans les pays de l’Union Africaine est en train d’être revu par les chefs d’Etat qui se réuniront bientôt en séminaire pour l’améliorer.
Le président de la CNG-MAEP a saisi l'occasion pour féliciter et encourager le gouvernement pour les efforts qu’il a déployés pour faire du Bénin, un pays démocratique et de bonne gouvernance. Il a eu également un mot à l’égard des partenaires techniques et financiers qui soutiennent le processus.
Quant à la représentante des partenaires techniques et financiers (PTF), Diane Maurissen, elle a d’abord salué la volonté manifeste des autorités politico-administratives du pays à poursuivre l’évaluation des actions retenues pour l’instauration de la bonne gouvernance. «Le Bénin n’a jamais dérobé à son engagement de production annuelle de rapport d’étape. Cet effort constant du Bénin est à saluer et à encourager. Cela réconforte les partenaires techniques et financiers que nous sommes à soutenir davantage le pays dans cette marche».
En procédant à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministre en charge des Affaires étrangères, Fréjus Bocco, a laissé entendre que le MAEP est un instrument essentiel auquel le chef de l’Etat reste très attaché pour l’émergence du Bénin. «Aujourd’hui, l’ancrage du Bénin dans le MAEP n’est plus à démontrer. Depuis 2008 à 2015, le Bénin s’est toujours bien illustré dans ce mécanisme africain au point de devenir aujourd’hui un pays modèle du MAEP en Afrique», a-t-il ajouté?.