La Nation Bénin...

Exploitation des ressources en eau souterraine: 25 professionnels et acteurs du secteur renforcent leurs capacités

Actualités
Par   Didier Pascal DOGUE, le 26 janv. 2018 à 07h31

La direction départementale de la Santé Atlantique-Littoral sise à Cotonou a abrité, ce jeudi 25 janvier, l’atelier de clôture du Projet de renforcement de capacités relatives à l’exploitation des ressources en eau souterraine au Bénin.

« Renforcement des capacités relatives à l’exploitation des ressources en eau souterraine au Bénin : diagnostic de leur qualité et impact de leur contamination sur la santé phase 2 ». C’est sur ce thème que plusieurs professionnels et acteurs du secteur de l’eau ont été sensibilisés ce jeudi à Cotonou. 

Pour Serges Brouyere, coordonnateur du Projet de renforcement de capacités relatives à l’exploitation des ressources en eau souterraine au Bénin, la pertinence de la problématique abordée par le programme déroulé se passe de commentaire et les résultats que les différentes activités ont permis d’atteindre sont patents. Ainsi développe-t-il, vingt-cinq professionnels du secteur de l’eau ont vu leurs capacités renforcées sur différentes thématiques relatives à la qualité des eaux souterraines provenant de différentes structures opérant dans le secteur ; quatre acteurs du secteur ont bénéficié des stages de courte durée en région wallonne et une thèse de doctorat sur une thématique majeure du secteur à savoir : « Caractérisation des anomalies fluorées des eaux souterraines du socle cristallin précambrien de la partie centrale du Bénin : apport des outils hydrogéochimiques, pétrographiques et minéralogiques ».
Un thème qui vient renforcer la conviction du secrétaire général du ministère en charge de l’Eau, Jean Claude Gbodogbé, qui a fait part de sa satisfaction par rapport aux résultats révélés par lesdites recherches. « Les différentes thématiques développées au cours des différentes sessions de formation ont été d’une importance capitale, car travailler sur la qualité de l’eau, c’est garantir la santé des populations bénéficiaires », relève-t-il. Le secteur compte sur vous (les récipiendaires) pour assurer le transfert de nouveaux savoirs et savoir-faire, ajoute-t-il. « Il est urgent que les connaissances acquises soient traduites en actes concrets. Ce projet aura des impacts réels à la seule condition que vos hiérarchies respectives sentent une révolution dans l’appropriation des préoccupations liées au secteur et dans votre démarche de conduite des activités pour le bien-être des populations », recommande Jean Claude Gbodogbé, conviant les heureux du jour à travailler à améliorer les indicateurs de performance du secteur.
Daouda Mama, directeur de l’Institut national de l’Eau, partenaire de la formation, s’est réjoui d’avoir participé au projet dont l'importance n’est plus à démontrer. Il a souhaité que les notions acquises soient utiles aussi bien à l’entourage des récipiendaires qu’aux populations qui doivent en ressentir les principales et bénéfiques retombées.
Pour sa part, Edmond Attakin, représentant résident de l’agence panafricaine intergouvernementale Eau et Assainissement pour l’Afrique (Eaa), s’est réjoui des résultats auxquels le projet est parvenu. Son institution, confirme-t-il, retient le renforcement des capacités comme l’un de ses fondamentaux qui crée une valeur ajoutée certaine à l’ensemble de ses actions. Il promet, grâce à l’assistance des nouveaux dirigeants d’Eaa, que davantage d’efforts seront déployés pour le bonheur des populations?