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Infrastructures routières: Vers la fin du calvaire sur l’axe Biro-Pèrèrè

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Les difficultés des usagers de l’axe Biro-Pèrèrè seront bientôt conjuguées au passé. Le gouvernement vient d’ordonner le choix d’une entreprise pour le resurfaçage de cet axe routier dans le septentrion.

 

Par   Joël C. TOKPONOU, le 22 juil. 2024 à 00h52 Durée 2 min.
#Infrastructures routières

Il faut actuellement beaucoup d’acrobaties pour parcourir les quelque 13, 2 kilomètres de l’axe Biro-Pèrèrè. La voie affaiblie laisse peu de possibilité aux usagers pour circuler sans aucune peine. Pourtant, cet axe constitue une importante bretelle de la route N’dali-Nikki-Chicandou. Mais ce chemin de croix ne durera pas plus longtemps.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 juillet, il a été autorisé la contractualisation pour la réalisation des travaux de resurfaçage de la route Biro-Pèrèrè. Selon le gouvernement, les corrections qui seront effectuées sur cet axe routier permettront de capitaliser les investissements consentis pour éviter la détérioration totale du corps de chaussée qui présente déjà de sérieuses dégradations. Les travaux ainsi ordonnés devront durer au maximum huit mois. Une manière pour l’Exécutif de mettre le pied sur l’accélérateur pour donner satisfaction aux populations dans un court délai. Pour cela, il est fait recours à l’entreprise en charge de la réhabilitation de la route N’Dali-Nikki-Chicandou.

En engageant ce chantier, le gouvernement reste dans sa dynamique de faire des infrastructures de transport un levier stratégique pour le développement du Bénin, d’où le vaste programme d’aménagement et de bitumage de routes. C’est dans ce sens qu’il a lancé de vastes chantiers d’infrastructures routières à travers tout le Bénin. Cette option soutenue par le Programme d’action du gouvernement, après un diagnostic pointu, a pour ambition de désenclaver les grandes régions du pays, de faciliter la mobilité des personnes et des biens et par surcroît d’activer l’attractivité économique du pays.

En plus de tout ce qui a été engagé lors du quinquennat 2016-2021, il est prévu à l’Action 2 du Pag 2021-2026 « l’aménagement et/ou le bitumage de nouveaux axes routiers, ainsi que la réorganisation du système national d’entretien routier, ».

Comme d’autres !

A l’instar du chantier de cet axe routier, plusieurs autres sont déjà amorcés. En effet, avec les décisions prises en Conseil des ministres ces dernières semaines, ce sont 31 communes qui sont prévues pour bénéficier de divers travaux routiers sur un linéaire total de 1 112 km. En termes de chantier, il y a la réhabilitation ou l’aménagement des axes Guéné-Karimama long de 45 km, Ouidah-Kpomassè long de 14 km, Nikki-Kalalé-Ségbana qui s’étend sur un  total de 150,211 km dont la section Kalalé-Ségbana fera l’objet d’un aménagement en terre, Bohicon-Tindji-Zakpota d’une distance de 18,7 km, Djougou-Natitingou-Porga long de 185,20 km et Akpro Missérété-Kpédékpo d’un linéaire de 89 km.

De la même manière, il avait déjà été acté la contractualisation pour le contrôle et la surveillance pour divers autres projets autorisés mais pour lesquels il restait cette formalité indispensable pour la bonne exécution des travaux. Il s’agit du dédoublement de la route Sèmè- Porto-Novo, du réaménagement de la route Kpota-Ouèdo-Hêvié-Cococodji dans la commune d’Abomey-Calavi, la réhabilitation de la route Parakou-Béroubouay et la reconstruction en 2x2 voies du tronçon de route Missessinto-Allada. Au nombre des chantiers, figurent aussi la reconstruction du pont de Djonou et la réhabilitation des bretelles de l’échangeur de Godomey, l’aménagement et le bitumage de la route Kota-Kouandé, la réhabilitation de la route N’dali-Nikki-Tchicandou, l’aménagement et le bitumage de la route Vakon-Avagbodji-Aguégués et la réhabilitation de la route Porto-Novo-Avrankou-Igolo.

Avec ces nombreux chantiers et bien d’autres qui sont déjà achevés donnant ainsi un nouveau visage aux villes, il est observé une progression de l’indice général du réseau routier qui est passé de 46 % en 2016 à 63 % en 2020.