La Nation Bénin...
Les
femmes de la Cour suprême ont marqué la célébration de l’édition 2025 de la
Journée internationale des droits des femmes par le don, ce lundi, de kits de
premiers soins d’accouchement et de vivres, aux accouchées et gestantes de la
maternité du centre communal de santé d’Oganla à Porto-Novo.
Les
femmes de la Cour suprême ont fait parler leurs cœurs, ce lundi, au centre
communal de santé d’Oganla à Porto-Novo. Elles ont soulagé les peines des
femmes accouchées ou gestantes de cette formation sanitaire en leur offrant des
kits de premiers besoins d’accouchement et de vivres. Les généreuses donatrices
ont fait ce geste pour marquer d’un sceau particulier l’édition 2025 de la
Journée internationale des droits des femmes. Les kits de soins sont composés
notamment de coton, d’alcool, de poudre, d’eau de Cologne, de savon, de
pommade, de couches bébé…. Les vivres sont constitués de riz, d’huile
d’arachide et autres pour l’alimentation de ces femmes bénéficiaires. Les
différents produits sont mis dans un panier soigneusement emballé. Une centaine
de bénéficiaires ont reçu de kits à l’occasion.
La
distribution a eu lieu dans l’enceinte de ce centre de santé situé non loin du
siège de la Cour suprême. Ces cadeaux ont été acquis par les femmes de la Cour
suprême qui ont cotisé entre elles. Certains hommes de la haute juridiction,
dont le président Victor Dassi Adossou, les ont soutenues en mettant aussi la
main à la poche pour la réussite de cette œuvre sociale.
Marie
Josée Pathinvo, conseillère à la Chambre judiciaire de la Cour suprême, et
présidente de l’association des femmes de la Cour suprême, précise que
l’initiative vise à célébrer autrement la Jif de cette année. Il s’agit de
quitter les quatre murs de la haute juridiction pour aller au secours des
couches en détresse. Le choix a été porté, cette année, sur les femmes
accouchées ou gestantes de la maternité du centre de santé. L’opération sera
faite en direction des orphelinats, des malades mentaux et autres cibles pour
les éditions prochaines, annonce la magistrate.
En
remettant les kits aux bénéficiaires, ce lundi, les femmes de la Cour suprême entendant
leur montrer qu’elles ne sont pas seules et qu’elles peuvent compter sur le
soutien des femmes intellectuelles qui travaillent à résoudre leurs
difficultés. Marie Josée Pathinvo a partagé avec son auditoire de la maternité
du centre de santé d’Oganla l’historique, les objectifs et le sens de la
Journée internationale des droits de la femme commémorée dans le monde entier
le 8 mars de chaque année. Elle a prodigué quelques conseils aux femmes
accouchées ou gestantes et insisté surtout sur leurs devoirs pour bien garder
leurs foyers et assurer l’éducation de leurs enfants.
Œuvre utile
De
toutes les façons, rassure-t-elle, le gouvernement fait beaucoup d’efforts pour
amoindrir leurs souffrances et garantir leur épanouissement. L’Institut national
de la femme (Inf) et autres structures sont là pour les orienter en cas de
violations éventuelles de leurs droits, a indiqué la magistrate.
Jeanne
Tozé, auditeure à la chambre administrative de la Cour suprême, abonde dans le
même sens que Marie Josée Pathinvo pour compléter que le 8 mars va bien au-delà
de l’étiquette des pagnes et des fêtes qu’on lui colle. Il se veut, aux yeux de
la gent féminine de la Cour suprême, une journée d’échanges, de concertation et
de réflexion sur l’avenir et l’épanouissement des femmes afin qu’elles puissent
donner le meilleur d’elles-mêmes.
Cécile Tokpo Ahouangnimon, sage-femme responsable au centre de santé d’Oganla, salue cette initiative des femmes de la Cour suprême. Pour elle, ces kits vont beaucoup aider les bénéficiaires dont la plupart éprouvent souvent assez de difficultés pour acheter ces intrants de premiers soins. Ces kits viennent à point nommé et vont aussi contribuer au bien-être des nouveau-nés, s’est réjouie, au nom des bénéficiaires, Sidonie Hountondji.
Les femmes de la Cour suprême font œuvre utile à la maternité du centre communal de santé d’Oganla à Porto-Novo