La Nation Bénin...

La ville de Parakou n’est pas restée en marge de la commémoration, mercredi 21 septembre, de la journée internationale de la paix placée cette année sous le thème « Objectifs du développement durable, composante de la paix ».
« Ensemble, l’espérance est possible. Alors bâtissons la paix, donnons la joie !», c’est l’appel lancé à cette occasion par le Centre international des droits humains et de la solidarité universelle (Centre Univ) depuis la cité de Kobourou. Dans la déclaration lue par Ouzoulifatou Bio Faï, responsable des services centraux du centre, il est rappelé que la paix se définit comme l’état de tranquillité, de quiétude et de calme. Mais la définition réelle de la paix, s’empresse-t-elle de préciser, est « l’harmonisation heureuse de nos différences ». La paix est la condition sine qua non pour le bonheur du genre humain et sans elle, aucun développement n’est possible, insiste-t-elle. Et pour avoir la paix, il faut la justice, l’implication de tous les acteurs dans les activités de prévention et d’éducation à la paix.
Instituée en 1981 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies et établie comme journée de cessez-le-feu au 21 septembre depuis 2001, la journée internationale de la paix a pour but de participer à la construction d’un monde sans violence, mener les activités de sensibilisation du public sur les sujets liés à la paix. L’édition 2016 a trois principaux objectifs : mettre fin à la pauvreté, protéger la planète terre, garantir la prospérité à tous les êtres humains, indique Ouzoulifatou Bio Faï. A l’en croire, pauvreté, faim, diminution des ressources naturelles, dégradation de l’environnement, raréfaction de l’eau, maladie, corruption, racisme, xénophobie, compromettent la quiétude et la sérénité sociale. Il importe donc d’œuvrer à relever ces défis en vue de faire du monde un havre de paix, tout en promouvant le mieux-être pour tous, le dialogue, la diversité des opinions, l’acceptation de l’autre et le respect mutuel, le libre échange, la libre circulation, la liberté des cultes.
Claude Urbain PLAGBETO A/R Borgou-Alibori