Le stade municipal de Lokossa attend aussi le gazon synthétique

Le chef de l’Etat est descendu, vendredi 23 octobre dernier dans la cité des Kotafonds. C’était pour annoncer, entre autres, l’imminence des travaux de revêtement en gazon synthétique du terrain de football du stade municipal de Lokossa.

Lokossa est effectivement retenue au nombre des communes bénéficiaires du gazon synthétique. Le président de la République a annoncé, vendredi 23 octobre dernier aux populations de la ville de Lokossa que leur localité est effectivement parmi les communes bénéficiaires de gazon synthétique. Ces derniers et particulièrement les amoureux du cuir rond espèrent le démarrage des travaux dans les tout prochains jours. Le président Boni Yayi qui a effectué cette descente en compagnie de son ministre en charge des Sports n’a pas précisé de date pour le démarrage des travaux. Il a tout juste indiqué que le revêtement en gazon synthétique de l’aire de football du stade municipal est imminent. Aussi le chef de l’Etat a-t-il promis d’engager des travaux portant sur l’extension de la tribune officielle puis quelques autres commodités en vue de moderniser ledit stade. Et ce, à la grande satisfaction des populations et des autorités en charge de la ville à savoir, le préfet Corentin Kohoué et le maire Pierre Awadji qui ont dit espérer cet événement depuis longtemps.

En effet, la pose du gazon synthétique faisait partie des réalisations attendues depuis la célébration, à Lokossa, du 49è anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. A ce titre, l’annonce du démarrage effectif des travaux a été ressentie comme un grand soulagement par le maire Pierre Awadji qui a saisi l’occasion pour attirer l’attention du chef de l’Etat sur les autres chantiers en souffrance. Il a notamment fait cas des logements sociaux et souhaité l’achèvement des travaux de pavage déjà engagés pour le compte de la ville.
Boni Yayi situant à son tour les responsabilités, a déploré que la mairie ait laissé les chantiers en cause à l’insalubrité et à l’incivisme. «Il ne me revient pas de venir nettoyer votre ville à votre place. Quels travaux peut-on entreprendre dans l’état où vous avez abandonné les logements dont vous vous plaignez», s’emporte le chef de l’Etat, qui, du reste, a convié les filles et fils de la commune à l’esprit d’unité pour parler développement.