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Les compassions de Jean-Baptiste Satchivi aux sinistrés

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Par   Didier Pascal DOGUE, le 04 nov. 2015 à 07h37

Les compassions de Jean-Baptiste Satchivi aux sinistrés

Jean-Baptiste Satchivi, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) et son staff sont allés, hier mardi 3 novembre à la rencontre des sinistrés du marché Dantokpa. Il leur a fait part de sa compassion en présence du directeur général de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA).

Des engins du génie militaire dégageant les gravats, décombres et autres restes des pièces brûlées annoncent le démarrage imminent des travaux de reconstruction. Telle était l’ambiance hier, après-midi, sur le site où le feu a dicté sa loi. C’est à ces commerçants consternés que Jean-Baptiste Satchivi s’est adressé, après s’être enquis dans les bureaux et sur le terrain de la situation qui prévaut.

«C’est sur les réseaux sociaux que j’ai été informé du drame survenu; je suis venu vous témoigner toute ma compassion», a déclaré, en substance le président de la CCIB. L’institution consulaire vous assiste et vous accompagne, a relevé Jean-Baptiste Satchivi. Le souci de la Ccib est de travailler à relancer vos activités, avance-t-il pour retenir qu’ils sont en réflexions pour organiser la solidarité nationale, car ce pan de l’activité influence la compétitivité du Bénin. Jean-Baptiste Satchivi trouve que tous ceux qui sont dans cette dynamique doivent se donner la main. «Nous allons poser les actes qu’il faut. Le bureau se réunit demain; il faut qu’on appelle les banques à contribution sur des taux bonifiés pour relancer les activités», développe-t-il.
«Ça vient du cœur; je vous réitère notre soutien; la CCIB est conseillère du gouvernement. Nous sommes dans la synergie des dynamiques du gouvernement», a-t-il poursuivi. Ceci pour alléger la souffrance de ceux qui sont sous le choc. Car il est question de rétablir les affaires pour faire retrouver l’espérance dans le business à ceux qui l’ont perdue du fait du drame survenu.
S’il y a des doléances, l’hôte des sinistrés les exhorte à les porter à la connaissance de la CCIB et appelle à la solidarité agissante et à la responsabilité.
«Le feu a quelque chose de pernicieux; nous devons tous travailler à réparer vos affaires», poursuit-il avant d’ajouter qu’il est temps de penser à s’armer pour que ce qui est survenu ne se produise plus jamais. Si le feu doit venir décimer ce que nous faisons, nous devons réfléchir pour éviter cela», consent le président de la CCIB face à des commerçants désespérés.
«Nous avons tout perdu ; notre problème est de voir avec les institutions de micro-finance pour qu’elles nous accordent une période de grâce», suggère Mouyidine Radji, l’un des sinistrés qui s’est adressé à la délégation. Pour lui, une effro-
yable psychose s’empare actuellement de la plupart des sinistrés qui opèrent avec lesdites institutions ou les banques. Le temps que les activités soient relancées.
Le président de la CCIB a été introduit par Evariste Adda, le directeur général de la SOGEMA qui a expliqué toute la douleur que ressent son hôte depuis son séjour?