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Lutte contre la cybercriminalité: Une dizaine de présumés auteurs et un féticheur appréhendés à Lokossa

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Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono Couffo, le 27 mars 2018 à 07h30
[caption id="attachment_28533" align="alignnone" width="1024"]Lutte contre la cybercriminalité[/caption]

Des agents de la Police républicaine ont procédé, dans l’après-midi de ce lundi 26 mars, à l’arrestation de six présumés cybercriminels et un féticheur. C’était au quartier Tchicomey à Lokossa au domicile du féticheur qui leur ferait des gris-gris pour réussir leurs forfaits et se protéger. 

Tout serait parti, aux dires des témoins, d’un informateur qui a renseigné la Police républicaine au moyen du numéro vert 166. A partir des informations reçues, les forces de l’ordre ont entamé la filature des jeunes gens circulant avec des motos dame. Ils seront finalement repérés chez le féticheur et pris sur le fait. A l’aide d’autres dignitaires des religions endogènes, la chambre du féticheur sera perquisitionnée et des objets sacrés du vodoun ont été ramassés sur place.
Cette interpellation porte à dix l’effectif des présumés auteurs de cybercriminalité et complices tombés dans les mailles des équipes du chef d’escadron Jacques Tonoukouin, directeur départemental de la Police républicaine pour le Mono. Dans la soirée du dimanche dernier, deux autres avaient été pris dans un domicile au quartier Agnivèdji, alors qu’ils venaient de s’installer à Lokossa où ils ont pris une villa pour eux deux. Ont été retrouvés dans leur luxueuse voiture, des outils informatiques, entre autres, un routeur, des ordinateurs portatifs, des téléphones portables et des dizaines de cartes bancaires. Avant cette opération, ce fut à Grand-Popo que deux présumés ‘’gaymen’’ avaient échoué dans les filets de la police.
Autant d’arrestations qui confortent ceux qui pensent qu’il y a un regain d’intérêt, pour les villes du Mono, dans les rangs des arnaqueurs via Internet. Mais le directeur départemental de la Police républicaine prévient que le Mono ne sera pas leur refuge. « Le Mono n’est pas un territoire de non droit. Dès qu’ils franchiront Guézin, localité de Comé, qu’ils sachent qu’ils sont suivis et seront traqués jusque dans leur dernier retranchement», a-t-il affirmé d’un ton ferme.