La Nation Bénin...

Lutte contre le terrorisme: Une approche inclusive pour la stabilité aux frontières

Actualités
Ensemble pour mieux sécuriser les espaces frontaliers Ensemble pour mieux sécuriser les espaces frontaliers

Au nombre des activités inscrites dans l’agenda de la semaine nationale des frontières organisée par l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (Abegief), figure le dialogue avec les partenaires sur les stabilité et prévention des fragilités aux frontières béninoises. Cette activité s’est déroulée, ce jeudi 22 juin à Cotonou, sous l’égide du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique.

Par   Joël C. TOKPONOU, le 26 juin 2023 à 16h34 Durée 3 min.
#terrorisme
Stabilité et prévention des fragilités aux frontières des pays du golfe de Guinée : Quelles perspectives pour le Bénin ? C’est sur ce thème que s’est déroulé, ce jeudi 22 juin à Cotonou, le dialogue avec les partenaires organisé par l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (Abegief) dans le cadre de la semaine nationale des frontières. Plusieurs acteurs œuvrant dans les espaces frontaliers ont été réunis à cet effet pour réfléchir sur le sujet. Selon Marcel Baglo, directeur général de l’Abegief, en dehors des mesures militaires, il importe de trouver d’autres actions pour contenir l’insécurité aux frontières. Ces assises vont permettre aux participants de mettre en place un système de coordination à travers une Plateforme favorisant une synergie dans l’intervention des partenaires techniques et financiers pour une plus grande efficacité dans la prévention de l’extrémisme violent et la lutte contre le terrorisme au Bénin. Ce qui contribuera au renforcement des actions du gouvernement dans la lutte contre ce fléau. 
En effet, le Bénin enregistre, depuis un peu plus de deux ans, des incursions terroristes sur son territoire. La lutte contre le terrorisme s’impose comme une urgence en vue de préserver la sécurité des populations et la stabilité de l’économie nationale. « Le Bénin a compris que la réponse militaire est nécessaire mais pas suffisante. Ceci implique la nécessité de donner aux populations frontalières le sentiment d’appartenance, d’où répondre en urgence à leurs besoins essentiels. Pour ce faire, la gestion des frontières a été élevée au rang des priorités nationales et plusieurs actions ont été menées par les différents départements ministériels et l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (Abegief), créée pour apporter des réponses à travers la Politique nationale de développement des espaces frontaliers », a indiqué Alassane Séidou, ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique.
En fait, malgré les importants investissements consentis par le gouvernement, des besoins énormes persistent, d’où la nécessité d’une intensification et d’une efficacité dans les actions en direction de ces espaces sensibles et géostratégiques. 
« Il s ’agira alors au cours de ce dialogue, d’échanger sur les réponses de fond face à la menace extrémiste, d’échanger sur la complémentarité des rôles des différents acteurs en fonction de leurs apports, d’évaluer les enjeux de la violence et les réponses à apporter au niveau local et d’échanger sur le dialogue comme outil de prévention de la violence et les modalités de mise en place d’une plateforme de concertation entre acteurs gouvernementaux et Partenaires techniques et financiers », explique le ministre. 
Selon l’autorité, ce dialogue n’est que le début d’une série de rencontres, car il se tiendra à Addis-Abeba, en juillet prochain avec l’Union africaine, le 
« Forum des Ambassadeurs » pour mettre en relief l’importance à accorder à la Coopération transfrontalière et ce, en prélude au Forum international sur le thème : « Stabilité et prévention des fragilités aux frontières africaines» qui aura lieu à Cotonou en novembre prochain■