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Mémoire et diplomatie: Un engagement renforcé contre les mines anti personnelles

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Le rôle majeur que joue le Cpadd pour la lutte contre les mines a été également partagé avec la diplomate slovène Le rôle majeur que joue le Cpadd pour la lutte contre les mines a été également partagé avec la diplomate slovène

La tournée au Bénin de la ministre des Affaires étrangères de la Slovénie s’est poursuivie, mardi 8 avril. Tanja Fajon s’est rendue à Ouidah où elle a visité le Centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de déminage et de dépollution (Cpadd) et plusieurs sites touristiques.

Par   Josué F. MEHOUENOU, le 09 avr. 2025 à 06h46 Durée 2 min.
#lutte contre les mines

Ecole nationale à vocation régionale spécialisée dans la formation au déminage, le Centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de déminage et de dépollution (Cpadd) est implanté depuis 2002 au cœur de la ville historique de Ouidah. A ce jour, il a formé plus de 3 800 stagiaires, provenant majoritairement des pays africains, mais également d’Europe et du Moyen-Orient. Ce centre de référence dont l’importance n’est plus à démontrer a reçu la visite, mardi 8 avril, de Tanja Fajon, ministre des Affaires étrangères de la Slovénie et par ailleurs émissaire de l’Union européenne. Elle a eu droit à une présentation des lieux, des infrastructures, des besoins et à quelques précisions sur certains contributeurs et donateurs du centre. Le rôle majeur que joue le Cpadd pour la lutte contre les mines a été également partagé avec la diplomate slovène.

En termes de perspectives, le centre projette de se développer davantage et d’étendre ses capacités d’entrainements, d’accueil et de formation. De nouveaux bâtiments sont en projet pour contrer l’exiguïté des lieux. L’ambition d’ici 2030, c’est de doubler la capacité du centre.

A la présentation en salle va succéder la visite des lieux. Des équipements au centre d’exposition, l’ensemble des capacités d’intervention du Cpadd a été expliqué à Tanja Fajon qui, de temps à autre, essayait d’en savoir un peu plus à travers des questions.  Même si pour l’heure, le centre répond bien à sa mission à savoir, entre autre, la lutte contre les engins explosifs, la sécurisation des dépôts de munitions, la réduction de la prolifération des armes légères et de petit calibre en proposant des formations spécifiques répondant aux besoins de ses partenaires, il reste ouvert à de nouveaux partenariats pour mieux faire. En cela, l’Union européenne pourrait bien être d’un important appui, ont souligné les responsables.