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Ministère en charge du Cadre de vie et du Développement: Le Fonac approuve les nouveaux engagements et défis pris

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Par   Sabin LOUMEDJINON, le 04 mai 2016 à 08h09

Une délégation du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac) a rencontré, mardi 3 mai, le ministre en charge du Cadre de vie et du Développement, José D. Tonato. Ils ont eu une séance d’échanges sur des questions relatives aux nouveaux engagements, les défis ainsi qu’à la nouvelle vision de ce département ministériel.

L’amélioration du cadre de vie des populations préoccupe le Front des organisations de lutte contre la corruption. C’est pour cela qu’une délégation de cette organisation a eu, en début de matinée du mardi 3 mai à Cotonou, une séance d’échanges avec le nouveau patron en charge du Cadre de vie et du Développement durable. «La rencontre a porté sur un certain nombre de questions relatives à l’organisation de ce département ministériel, l’intérêt qu’il y a à suivre les textes, à mettre les hommes qu’il faut aux places qu’il faut pour obtenir des résultats tangibles», a indiqué le président du Fonac, Jean-Baptiste Elias. Occasion également pour pour réaffirmer au ministre, sa disponibilité en tant que spécialiste en matière de passation des marchés publics pour accompagner son département et ses structures sous tutelle afin que soient réglés les nombreux problèmes de gouvernance au sein des marchés publics. Au cours des échanges, il s’agissait aussi d’envisager la possibilité de voir ensemble avec le ministère, les dispositions à prendre pour éviter les trafics importants de ressources forestières du pays. «Nous avons expliqué au ministre l’existence de la convention que le Fonac a signée avec les USA pour lutter contre la criminalité transnationale organisée. Il y a, entre autres, la criminalité environnementale qui concerne ce département», a révélé le président Jean-Baptiste Elias. En d’autres termes, c’est son expertise que le Fonac est allé offrir au ministre pour que les deux structures puissent travailler la main dans la main pour le bonheur des populations, afin que les multiples problèmes d’érosion côtière, les problèmes d’environnement, de réchauffement climatique et autres puissent trouver des solutions adéquates dans le pays.

La particularité du ministère

«C’est un ministère pour lequel la veille citoyenne, le contrôle de l’action publique, sont fondamentales, c’est pourquoi, nous avons saisi avec beaucoup de bonheur et de disponibilité, l’offre du Fonac à nous accompagner pour que nous ayons régulièrement le retour de notre action sur le terrain», a confié le ministre José Tonato visiblement satisfait des échanges. Puis, il n’a pas tari d’éloges vis-à-vis du Fonac et du rôle qu’il joue dans le pays depuis plusieurs décennies en matière de lutte contre la corruption et de l’assainissement des pratiques de gestion dans le pays.
Appréciant à sa juste valeur les propositions venant du Fonac, José Tonato révèle la particularité de son département, en ce sens qu’il concerne le cadre de vie au niveau macro mais surtout le cadre de vie individuel de chaque Béninois. «C’est un ministère qui fait la synthèse de l’action gouvernementale sur l’amélioration de la vie des Béninois. C’est le ministère où se ressent l’impact. Quand les Béninois ne sont pas à l’aise dans leur cadre de vie, quelles que soient les autres interventions faites ailleurs, c’est difficile», laisse entendre le ministre José Tonato. Il évoque la complexité de la mission du fait des secteurs qu’il regroupe : développement urbain, habitat, et urbanisme, aménagement du territoire et de l’environnement y compris tous les défis et enjeux liés aux changements climatiques aujourd’hui. En tout cas, le premier responsable de ce département en est conscient. «Nous avons notre organisation sur le terrain mais nous savons que le Fonac est très organisé. Il couvre le territoire et c’est un peu comme un partenariat qu’on met en place pour travailler ensemble dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des Béninois. Nous avons parlé des choses qu’il faut faire bien en amont : améliorer et assainir un peu la chaine de la dépense publique et de l’acquisition des biens», a conclu le ministre?