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Montée des eaux dans le Borgou et l’Alibori: La vigilance de mise pour éviter le pire

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Le fleuve Okpara n’est plus facile à traverser actuellement Le fleuve Okpara n’est plus facile à traverser actuellement

Les pluies qui s’abattent, depuis quelques jours, sur la plupart des communes des départements du Borgou et de l’Alibori ont entraîné la montée des eaux. Ce qui a occasionné, par endroits, la sortie de certains fleuves de leur lit. C’est le cas à Tchaourou et Karimama où les cellules de gestion des risques et catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques sont déjà à pied d’œuvre.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 06 août 2024 à 08h41 Durée 1 min.
#Montée des eaux

La fréquence avec laquelle les pluies se sont abattues dernièrement sur les départements du Borgou et de l’Alibori commence par faire craindre le pire dans la plupart des localités. Par endroits, les fleuves, avec la montée de leurs eaux, sont déjà sortis de leur lit.

Aujourd’hui, il n’est plus facile d’emprunter l’axe Parakou-Kika, au niveau de la commune de Tchaourou, dans le Borgou. La traversée du fleuve Okpara devient de plus en plus, dangereuse, avec des risques élevés de noyade. Les autorités locales ont alors pris les dispositions qui s’imposent.

Le chef de l’arrondissement de Kika, dans la commune de Tchaourou, Amadou Orou Goura, est très préoccupé par la situation. Il appelle les populations à ne pas prendre des risques inutiles. Par ces temps où la campagne agricole bat son plein, ces dernières sont souvent obligées de rejoindre leurs exploitations situées sur les rives du fleuve. D'autres profitant de la proximité de la frontière nigériane, ont également pour habitude de fréquenter ce cours d’eau. Dans sa tâche, le chef de l’arrondissement est aidé par un comité qui a été installé pour assurer l’état de veille.

Le département de l’Alibori n’est également pas épargné. A Karimama, les pluies diluviennes ont fait des dégâts notamment dans les localités de Lougou, Gouroubéri et Mamassy-Peulh. On déplore des champs de cultures détruits, des habitats effondrés, et des populations déplacées. Ce qui suscite la mobilisation de la plateforme communale de gestion des risques et catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques dirigée par le premier-adjoint au maire de la commune, Oumarou Médawa. Celle-ci a rapidement donné l’alerte afin que l’on vole au secours des sinistrés.