La Nation Bénin...
L’utilisation
des semences hybrides s’avère actuellement nécessaire dans la production
agricole. Lors de sa sortie médiatique, mercredi 23 avril, Gaston Dossouhoui,
ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, a donné des
clarifications sur les nouvelles pratiques agricoles nécessaires pour une
meilleure rentabilité.
«
Aujourd’hui, beaucoup de producteurs se contentent de la productivité originelle
du sol alors que pour produire n’importe quelle quantité, nous exportons
certains éléments nutritifs du sol. Si nous ne retournons pas ces éléments,
nous allons appauvrir les sols. Sur les mêmes parcelles, quand vous produisez,
deux, trois ou quatre fois, vous finissez par ne pas avoir des rendements
importants », fait savoir Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de
l’Elevage et de la Pêche. Il montre ainsi l’importance de l’utilisation des
engrais. Encore que l’Etat joue pleinement son rôle. « Aujourd’hui, on peut
avoir eu des ratés mais l’engrais reste disponible dans toutes les communes »,
a-t-il assuré.
Selon
lui, des facteurs importants entrent en ligne de compte dans la rentabilité de
la production agricole. Il s’agit des semences, des fertilisants et des moyens
matériels ainsi que le suivi.
Mais
avec les pratiques actuelles, « le rendement moyen ne dépasse pas 1,4 tonne ».
C’est pourquoi, le gouvernement a fait le choix des semences hybrides depuis
quelques années. Ce qui donne des résultats appréciables.
Pourtant,
les semences hybrides ont une utilité connue. Les semences hybrides de maïs
représentent un levier stratégique pour l’amélioration de la production
agricole. Contrairement aux variétés traditionnelles, les semences hybrides
offrent des rendements nettement supérieurs, ce qui permet aux producteurs
d’augmenter leur production sans étendre les superficies cultivées. Elles sont
également sélectionnées pour leur résistance accrue aux maladies, à la
sécheresse et aux ravageurs, des causes majeures de pertes agricoles dans le
pays.
L'utilisation
de ces semences contribue à la sécurité alimentaire en assurant des récoltes
plus stables et abondantes, même dans des conditions climatiques changeantes.
Sur le plan économique, elles améliorent les revenus des agriculteurs grâce à
des excédents commercialisables, tout en renforçant l’approvisionnement des
marchés locaux. De plus, les semences hybrides de maïs soutiennent les
politiques nationales de modernisation de l’agriculture et favorisent
l’adoption de bonnes pratiques agricoles, notamment l’utilisation raisonnée
d’intrants et une meilleure gestion des terres.
Seulement, du fait que ces types de semences se renouvellent à chaque campagne agricole, les producteurs sont réticents à y adhérer.