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Ouverture prochaine des infrastructures marchandes: Les femmes tirent au sort leur place au marché Cadjèhoun

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Le ministère de l’Industrie et du Commerce, a procédé à un tirage au sort des places à occuper dans le marché moderne de Cadjèhoun, sous la supervision de Me Cécile Kossouho Le ministère de l’Industrie et du Commerce, a procédé à un tirage au sort des places à occuper dans le marché moderne de Cadjèhoun, sous la supervision de Me Cécile Kossouho

Le marché moderne de Cadjèhoun à Cotonou sera le premier à ouvrir ses portes. En prélude à ce rendez-vous, samedi prochain, la ministre de l’Industrie et du Commerce a présidé la cérémonie de tirage au sort des places à occuper par les femmes. C’était hier mardi 11 juin, dans l’enceinte du marché, sous le regard de Me Cécile Kossouho.

 

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 12 juin 2024 à 07h30 Durée 2 min.
#Infrastructures marchandes

Le marché moderne de Cadjèhoun ouvre ses portes samedi prochain. Dans un souci d’équité et de justice, le ministère de l’Industrie et du Commerce, a procédé à un tirage au sort des places à occuper, sous la supervision de Me Cécile Kossouho, huissier de justice. « Dans ce marché, nous avons 46 étals (places), construits sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, il est prévu les marchands de produits frais, un marché uniquement alimentaire, et à l’étage il y aura les produits manufacturés. En ceinturant le marché, nous avons dix boutiques et deux restaurants », a indiqué Eunice Loisel Kiniffo, directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés. Elle ajoute : « Nous voulons faire les choses de façon juste et équitable. C’est pourquoi, nous avons décidé que ce soit vous-mêmes qui veniez tirer vos places, et alliez commencer à commercialiser à partir du samedi prochain ». Deux urnes serviront à l’opération. Une première comportant les noms des marchands, et le second les numéros des étals. Les bouchers ouvrent le bal, suivis des poissonniers, des restaurateurs et les vendeurs des fruits et légumes, des tissus etc., ferment la marche.

« Nous avons vu un beau marché et je félicite le gouvernement pour cela », a confié Moussa Saka, un boucher du marché de Cadjèhoun, juste après son tirage. Il se situe au beau milieu du hall, au rez-de-chaussée, et deux brasseurs sont disposés au dessus de sa tête, pour limiter le mouvement des mouches, sans oublier le lavabo, et autres aménagements prévus dans le cadre de cette activité. « Chacun a eu sa place et à partir de demain, nous allons signer les contrats individuels. C’est pour les femmes que les marchés ont été construits et non pour les receleurs de places. Nous commençons par le plus petit, pour corriger ce qu’il y a à corriger. Nous allons prendre nos marques et aller vers les marchés de plus en plus grands », a indiqué Shadiya Alimatou Assouman, ministre de l’Industrie et du Commerce. A l’en croire, tous les marchés modernes construits seront ouverts d’ici fin décembre 2024. Les femmes prendront possession de leur outil de travail, car c’est pour elles que le gouvernement a entrepris ce vaste programme de construction des infrastructures marchandes modernes, non seulement pour améliorer leurs conditions de vie, mais également pour booster l’économie locale, assure la ministre Shadiya Alimatou Assouman.

« Chaque marchand connaît sa place. Vendredi, chacun va déménager des sites de relogement. Nous mettrons à leur disposition des moyens roulants pour les accompagner. Afin que samedi, nous puissions procéder à l’ouverture officielle du premier marché moderne », a déclaré Eunice Loisel Kiniffo, directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés. En ce qui concerne le contrat d’occupation, elle explique que l’on ne saurait parler d’un retour sur investissement, au regard des moyens colossaux injectés par l’Etat, mais qu’il faudra assurer la prise en charge des frais communs à savoir les factures d’électricité, d’eau, et autres prestations de base afin d’accompagner le processus. « Ce sont ces éléments que nous avons édités de façon synthétique dans le contrat, tout en précisant qu’à la différence de ce qui s’est fait jusque-là, les places ne sont pas cessibles. Dès qu’on n’est plus en mesure d’occuper l’espace, on se réfère à l’Agence, et la place sera attribuée à un tiers », a souligné la directrice générale de l’Agence nationale de gestion des marchés■