La Nation Bénin...
Nommée à la faveur du dernier remaniement ministériel, Eléonore Yayi s’est installée depuis hier lundi 22 juin, dans ses nouvelles fonctions de ministre des Enseignements maternel et primaire (MEMP). La cérémonie de passation de service entre le ministre sortant, Eric N’da et elle, s’est déroulée en présence du vice-premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola.
Eléonore Yayi est depuis hier imprégnée des grands défis qui l’attendent à la tête du ministère des Enseignements maternel et primaire (MEMP). Lesquels défis lui ont été rappelés par son prédécesseur, Eric Kouagou N’da qui a passé quatre ans et 23 jours dans ce département ministériel stratégique.
Pour le ministre sortant, en effet, ces grands défis ont noms : la poursuite de la construction et de l’équipement des infrastructures pédagogiques au profit des écoles maternelles et primaires ainsi que des Ecoles normales d’instituteurs, le recrutement d’enseignants au profit des écoles, l’amélioration du dialogue avec les partenaires sociaux du ministère, la poursuite du transfert des ressources aux communes. Ajouté à ces chantiers, le ministre entrant devra s’engager à faire aboutir l’avant-projet de loi portant statut particulier du personnel du MEMP et la poursuite de l’acquisition de matériels roulants aux structures du ministère qui en sont dépourvues. Le relèvement de ces défis permettra l’amélioration de la qualité de l’éducation, a souligné le ministre sortant Eric Kouagou N’da. Il a conseillé le ministre Eléonore Yayi, à cultiver pour ce faire, un sens d’écoute et de dialogue, condition sine qua non pour réussir sa mission à la tête de ce ministère où il y a, selon lui, beaucoup de cadres parfois très exigeants quand il s’agit pour eux de se faire entendre. Eric Kouagou N’da se dit, par ailleurs, fier du bilan qu’il laisse derrière lui. Lequel bilan a été vanté et applaudi par tous les intervenants notamment le représentant des syndicats et le secrétaire général du MEMP. Ils ont tous félicité Eric N’da pour avoir posé des actions de grandes envergures visant non seulement l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire mais aussi l’accès des enfants à l’éducation et leur maintien à l’école. Il s’agira pour le ministre entrant, conseille-t-il, de préserver ses acquis et de les poursuivre au mieux. Ce à quoi s’engage Eléonore Yayi qui promet de marcher sur les pas de son successeur. L’ensemble des actions en perspective devront permettre au Bénin d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) pour le secteur de l’éducation, souligne le ministre entrant. Elle a rassuré les uns et les autres de ce qu’elle préservera l’ambiance de travail apaisée dans le ministère.
Pour sa part, le vice-premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur se dit convaincu que Eléonore Yayi conduira à bon port le ministère. François Abiola en veut pour preuve ses qualités managériales et professionnelles, pour l’avoir vue à l’œuvre à ses côtés en tant que directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales (COUS) de l’Université d’Abomey-Calavi.