La Nation Bénin...
Des
milliers de fidèles chrétiens catholiques venus de divers diocèses du Bénin
mais aussi de l’étranger ont pris part, du 16 au 18 août, au pèlerinage marial
qui se tient chaque année à Dassa-Zoumè. L’archevêque Jean-Claude Hollerich de
Luxembourg a concélébré la messe pontificale de clôture de cette communion
priante qui est, cette année, à sa soixante-dixième édition.
«
Avec Marie, prions pour l’unité et la paix », tel est le thème du pèlerinage
marial de cette année. Etalées sur trois jours, les séances de chemin de croix,
de procession aux flambeaux avec la Vierge Marie, les cultes nocturnes
d’adoration et d’intercession prévus dans ce cadre ont pris fin, ce dimanche,
par une messe pontificale qui a enregistré la participation des milliers de
chrétiens catholiques venus de divers diocèses du Bénin mais aussi de
l’étranger.
Axé
sur un passage de l’évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean, soit le
quatrième et dernier des évangiles canoniques du Nouveau testament, le culte a
été concélébré au sanctuaire marial Notre-Dame d’Arigbo de Dassa-Zoumè, dans le
département des Collines, par un collège de prélats, de prêtres, de religieux
et religieuses du Bénin et d’autres pays de la sous-région ouest-africaine.
La
communion priante avec Marie, la mère porteuse de Jésus-Christ qui a atteint
cette année sa soixante-dixième édition, a été marquée non seulement par
l’invitation de l’archevêque Jean-Claude Hollerich de Luxembourg mais aussi la
rénovation de l’autel du site. Erigés en février 1954, l’autel ainsi que le
site ont subi des travaux de rénovation. Grâce à ces travaux, indique le père
Fortuné Badou, directeur du centre marial Notre-Dame d’Arigbo, les pèlerins ont
vécu la messe pontificale dans un décor plus convivial.
Le
pèlerinage, explique l’évêque François Xavier Gnonhossou de Dassa-Zoumè, permet
de se confier à Marie, de demander son intercession en vue d’obtenir des grâces
divines. A l’en croire, ces temps de ferveur que consacrent les chrétiens
catholiques à Marie ne sont jamais vains. A l’image des éditions précédentes,
révèle-t-il, plusieurs miracles ont été enregistrés cette année encore. Et
nombreux sont les fidèles qui, poursuit-il, ont témoigné des guérisons
recouvrées, des soulagements ressentis et autres impacts positifs sur leurs
diverses vies. L’archevêque de Luxembourg soutient que Marie est fidèle et
généreuse comme nos génitrices, nos mamans. «Une maman, rappelle-t-il, c’est la
personne de qui nous sommes sûrs qu’elle nous aime, prend soin de nous, nous
dit la vérité». La maman est celle qui tient la maison, dans l’unité et la
paix, insiste Mgr Jean-Claude Hollerich avant de relever que le Bénin, pays
épris de paix et de justice, a vu juste en décidant de confier son église à
maman Marie. Celle-là, dit-il, à qui Jésus-Christ nous a confiés en opérant son
Ascension, son élévation au ciel