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Présentation de vœux à la Cour suprême: Les personnels magistrat et non magistrat invités à un réarmement moral

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Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 18 janv. 2018 à 06h54

La Cour suprême a sacrifié, ce mercredi 17 janvier, à la tradition d’échanges de vœux du Nouvel an. L’occasion a été saisie par le président Ousmane Batoko pour inviter l’ensemble du personnel à un réarmement moral pour donner à la haute juridiction, l’image d’une institution respectable et plus respectée.

Le personnel de la Cour suprême, qu’il soit magistrat ou non magistrat, n’est pas exempt de certaines mauvaises pratiques qui ont cours dans l’administration publique. Des pratiques qui sont loin d’honorer l’image de la plus haute juridiction de l’Etat en matière administrative, judiciaire et des comptes de l’Etat ainsi que la gestion du contentieux des élections locales, se désole le président de l’institution, Ousmane Batoko. Sans aller dans les détails, il a saisi, ce mercredi 17 janvier, l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du Nouvel an, pour stigmatiser les comportements déviants qui ne font pas grandir l’institution. Ousmane Batoko a invité l’ensemble du personnel à un réarmement moral pour donner à la Cour suprême l'image d’une institution respectable et respectée.
Le président de la Cour suprême salue, toutefois, l’avancée significative que connaît la haute juridiction sous son impulsion depuis son premier quinquennat en mars 2011. Selon lui, l’institution est plus que jamais attractive qu’elle n’était par le passé. Ousmane Batoko félicite tous les animateurs de la Cour suprême, qu’ils soient magistrats ou non et qui ne cessent de l’accompagner pour l’atteinte de ses objectifs. Il décerne la palme d’or des félicitations aux magistrats de la haute juridiction admis à la retraite au cours de l’année 2017. Il s’agit en l’occurrence d'Amélie Assionvi Amoussou, précédemment président de la Chambre judiciaire de la Cour suprême ; de Nicolas Assogba, précédemment procureur général près ladite cour et leurs collègues Huguette Balley-Falana, Jean-Stanislas Sant’Anna et Feu Honoré Akpomè décédés en mai 2017. Ousmane Batoko salue la contribution de qualité et l’engagement de ces magistrats au service de la Cour suprême. Ils ont contribué de façon substantielle au succès remarquable enregistré par la haute juridiction aujourd’hui, apprécie le président de la Cour suprême. Il les a gratifiés de présents en guise d’hommage avant de leur souhaiter une bonne retraite. Le président Ousmane Batoko a invité le reste du personnel à marcher dans les pas de ces aînés. Il le convie à plus d’engagement à ses côtés dans l’accomplissement de ses missions pour le rayonnement et la visibilité de la Cour suprême en tant qu’institution socle de la démocratie et de l’Etat de droit.
Ousmane Batoko rassure de sa détermination à poursuivre ses efforts dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les agents de la Cour suprême.
Mais d’entrée de jeu, l’honneur a échu au président de la chambre administrative de la Cour suprême, Victor Adossou, de présenter, au nom de l’ensemble des animateurs de l’institution, les bons vœux du Nouvel an du personnel au président Ousmane Batoko. Il en a profité pour jeter un regard rétrospectif sur les activités réalisées aux plans interne et externe par l’institution l’année dernière. Victor Adossou a salué les bonds qualitatifs et quantitatif fait par les services clés de la Cour suprême notamment les trois chambres judiciaire, administrative et des comptes de l’Etat, le Parquet général et le greffe central près ladite cour. Et cela, en termes de dossiers traités et rendus. Le porte-parole de circonstance les personnels magistrat et non magistrat a surtout insisté sur le volumineux dossiers du contentieux des élections communales, municipales et locales. Il a annoncé qu’il ne reste plus grand-chose. Le stock résiduel du contentieux électoral sera apuré définitivement d’ici la fin de ce mois de janvier, a-t-il assuré?