La Nation Bénin...
Joseph
Djogbénou, président du parti Union progressiste le Renouveau (Upr), s’inscrit
en faux et condamne les propos qui lui ont été attribués, lundi dernier, dans
la parution numérique d’un journal sans existence légale. L’ancien président de
la Cour constitutionnelle, soutenu par la haute direction de l’Upr, a brisé le
silence, ce mercredi 17 avril, à la faveur d’un point de presse tenu au siège
du parti, à Cotonou.
«
Il n’est ni de ma religion ni de ma culture encore moins de mon engagement dans
la ligne politique à laquelle je souscris et à la lumière de laquelle le parti
est conduit, de tenir de tels propos et d'évoquer une éventuelle candidature à
la présidentielle à venir, et ce, au péril et au mépris de la paix publique et
de la cohésion nationale », déclare Joseph Djogbénou, président de l’Union
progressiste le Renouveau (Upr), aux militants et sympathisants du parti en
particulier et au peuple béninois en général ; rejetant ainsi la déclaration
qui lui a été attribuée dans une parution numérique.
Lundi
dernier, un journal sans existence légale a publié sa Une (électronique) sur
les réseaux sociaux, placardant en manchette : « Course à la Marina: « Je serai
candidat même sous le crépitement des armes », clame Djogbénou ».
Le
président du parti Upr dit s’être déjà refusé à répondre à une quelconque
polémique ou à des attaques. Mais cette déclaration faite de « montages
grotesques et de calomnies m’oblige, dit-il, par devoir, par fidélité à la
vérité et par responsabilité, à rompre le silence afin d’apporter les
clarifications nécessaires à nos concitoyens qui, épris de paix et de justice,
ont besoin de vérité ».
Joseph
Djogbénou assure que les propos imputés à sa personne et au parti Upr, donnant
lieu à des commentaires tendancieux, ne relèvent que de l’imagination de leurs
auteurs, sont mensongers et diffamatoires. « Ces propos méritent d’être
démentis avec énergie », clame le président de l’Up le Renouveau.
Face
aux professionnels des médias, Joseph Djogbénou avoue que les propos publiés
portent atteinte non seulement à sa dignité mais aussi à son honneur. C’est
pourquoi, il «les condamne sans réserve» et assure que leur gravité et
l’intention manifeste de leurs auteurs et complices ne sauraient rester sans
suite judiciaire. Ceci, d’autant que les concernés ont également cherché à
porter atteinte à la réputation de rassemblement, de paix, de progrès et de
cohésion nationale de l’Upr.
L’ancien président de la Cour constitutionnelle salue au passage l’élan de solidarité des militants et sympathisants du parti envers sa personne, renouvelle sa confiance en la justice béninoise qui donnera la suite qu’il convient à ce dossier et appelle chacun à la sérénité et à la responsabilité.
Des candidatures en 2026
Au
sujet des candidatures aux différents scrutins, Joseph Djogbénou rappelle
qu’elles ne peuvent être examinées en dehors du parti. Comme l'exige la réforme
du système partisan, les candidatures aux élections politiques sont discutées
au sein des partis politiques, seuls cadres reconnus pour cette cause.
«
Pour ce qui concerne l'Union progressiste le Renouveau, aussi légitimes que
soient les ambitions personnelles, aussi importants que soient les positions et
les statuts politique, gouvernemental ou administratif passés ou actuels des
personnalités membres du parti, ils ne sauraient être placés au-dessus des
valeurs, des objectifs ni de la stratégie de l’Upr. Il reviendra exclusivement
au parti, dans les formes et selon les modalités qu'il aura déterminées, de
désigner celles et ceux, parmi ses militants, susceptibles d'être soumis au
choix de nos compatriotes en vue de la préservation et du renforcement des
acquis socio-économiques », a-t-il souligné. A l’en croire, cette procédure de
désignation sera la même pour toutes les candidatures à l’interne, y compris
celles à l'élection du duo président de la République et vice-président de la
République.