La Nation Bénin...
Les localités de Fidjrossè
et Togbin pourront accueillir dans les semaines à venir des travaux
d’asphaltage. Ainsi en a décidé le Conseil des ministres lors de sa séance de
ce mercredi 21 février.
Le visage rayonnant que
présente la capitale économique béninoise continue d’être peaufiné. Entre
implantation d’infrastructures de tourisme et facilitation de la circulation
des personnes et des biens, le gouvernement s’emploie à élever davantage le niveau
d’aisance des populations. Dans ce sens, les opérations d’asphaltage se
poursuivront dans les prochains jours sur un autre pan de la ville. En dehors
des nombreux travaux routiers incarnés par la Route des pêches qui se laisse
désormais parcourir aisément jusqu’à hauteur de Ouidah en attendant son
extension vers Grand-Popo, les rues de Fidjrossè et de Togbin, deux quartiers
en voie de modernisation, recevront des couches de bitume pour un meilleur
confort des riverains et des milliers de touristes qui profitent au quotidien
de l’air naturel de la plage. Au total, 36,77 km de voiries dans ces zones
seront aménagés ou réhabilités selon le cas.
Ces travaux se feront au
même moment que ceux en cours dans plusieurs villes pour la phase 2 du projet
d’asphaltage. Les goulots d’étranglement de certains travaux dans des communes
ont d’ailleurs été levés récemment.
Flash-back
Les travaux de Kandi et Djougou
ont pu démarrer après moult tergiversations liées à la nécessité de respecter
les procédures de passation des marchés comme c’est le cas pour les autres
villes bénéficiaires de cette deuxième phase.
En fait, les travaux
d’asphaltage n’avaient pas commencé tôt au niveau de ces communes parce que
l’appel d’offres lancé par la Société des infrastructures routières et de
l’aménagement du territoire (Sirat) avait été infructueux ; puisque les
soumissionnaires n’avaient pas satisfait à tous les critères techniques et
financiers préalablement définis. Face à ce blocage, le gouvernement a
récemment autorisé la contractualisation avec des entreprises dont la
qualification est établie en vue de l’exécution des chantiers dans ces deux
villes. Ce faisant, le top des travaux a pu être donné.
Pour la phase A de ce
projet qui a connu un succès auprès des populations dont il a amélioré la
mobilité, neuf communes avaient été ciblées. Il s’agit de Cotonou, Porto-Novo,
Parakou, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji, Lokossa, Abomey, Bohicon et Natitingou.
Cette phase a permis l’aménagement de 199 km de voiries primaires, secondaires
er tertiaires, la construction de 410 km de caniveaux de drainage d’eau
pluviale, la plantation de 21 mille arbres d’alignement et l’installation de 13
mille lampadaires solaires photovoltaïques.
La phase B du projet
asphaltage concerne six communes que sont Cotonou, Abomey-Calavi, Parakou,
Porto-Novo, Kandi et Djougou. Pour cette deuxième phase, il est prévu
l’aménagement de 181 km de voirie, la construction de 300 km de caniveaux de
drainage, la plantation de 24 mille arbres et l’installation de 12 mille
lampadaires.
Déjà en mai dernier, le
Conseil des ministres avait donné l’autorisation de contractualisation pour les
missions de contrôle et de surveillance des travaux d’aménagement des voiries
primaires, secondaires et tertiaires dans les villes d’Abomey-Calavi et de
Porto-Novo.
L’asphaltage est un projet
qui vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des
rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain. Le
gouvernement veut ainsi améliorer les conditions de circulation, l’accès des
ménages aux équipements, rénover les principales zones d’habitat et
d’activités, réduire les niveaux de pollution et dynamiser les économies
locales. C’est depuis 2018 que le gouvernement a entamé les travaux
d'aménagement de la voirie urbaine en vue d'améliorer le cadre de vie et la
mobilité des populations et faciliter leur accès aux équipements
sociocommunautaires, à travers le projet Asphaltage.