La Nation Bénin...
Procéder à la revue de l’exécution du Plan de travail annuel au second semestre de leur structure. C’est l’objectif du conclave qui a réuni hier, mardi 20 octobre à Abomey-Calavi, les responsables à divers niveaux du ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC). L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur de cabinet dudit ministère, Salomon Odjo.
Le Plan de travail annuel est l’un des outils de gestion axée sur les résultats qui conduit à une réflexion collective sur les performances réalisées afin d’identifier des solutions aux difficultés rencontrées.
Le directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication, Salomon Odjo, a rappelé que l’un des principaux défis du ministère est d’enraciner la culture du résultat dans les pratiques quotidiennes. Il a invité les participants à prendre au sérieux la tâche qui leur est confiée et qui permettra d’évaluer le niveau d’exécution réel du Plan de travail annuel.
Salomon Odjo a affirmé que le secteur des communications électroniques et de la poste joue un rôle très stratégique dans le développement socioéconomique de tout le pays. Ce secteur contribue, dit-il, à accroître les recettes de l’Etat, facilite la création et le fonctionnement des entreprises privées et publiques. Aussi, a-t-il indiqué que le passage de l’analogique au numérique, l’accès à l’internet et au téléphone pour tous, le développement de l’administration, de l’e-business, l’achèvement des réformes engagées pour la restructuration des organismes du ministère, le bon encadrement juridique des sous-secteurs, la mobilisation des financements pour les projets sont les grands défis à relever absolument.
Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Communication, reste convaincu que les résultats obtenus jusque-là ont été sérieusement affectés par les contraintes financières liées à la fermeture du SIGFIP au ministère en charge des Finances et à l’attachement des crédits PIP. Une réalité qui, selon lui, doit permettre aux responsables d’examiner avec rigueur et ouverture d’esprit les principaux défis afin de focaliser les interventions sur les véritables priorités pour une utilisation optimale des ressources libérées au profit du ministère.
Salomon Odjo a in fine, invité ses collaborateurs à ajuster le Plan de travail annuel au regard de l’abattement des crédits et surtout à veiller à ce que les ajustements du plan aillent dans le sens de la réalisation des objectifs essentiels des projets et programmes.