La Nation Bénin...
Le
secteur de la santé continue de bénéficier de l’attention soutenue du
gouvernement. Au terme du Conseil des ministres, mercredi 6 novembre, des
décisions ont été prises pour mieux encadrer les activités dans ce secteur et
protéger davantage les populations.
La
santé, c’est la vie. Priorité donc à ce secteur dans les actions du
gouvernement. De nouvelles mesures d’encadrement du secteur de la santé ont été
prises en Conseil des ministres, ce mercredi 6 novembre. L’Exécutif a, en
effet, adopté les modalités de contrôle sanitaire aux frontières; les modalités
et conditions de déclaration, par les maires, des évènements susceptibles de
constituer une menace pour la santé des populations ; les conditions
d’ouverture d'une piscine, d'une baignade artificielle ou d’aménagement d'une
baignade à usage collectif. Le Conseil des ministres a également validé les
modalités de mise en œuvre de la vaccination obligatoire; de constatation du
décès des personnes ; d’installation et d’exploitation des centres
d’explorations diagnostiques et thérapeutiques.
Au
cours des mêmes assises, il a été validé les modalités de protection, par
l'État, du praticien médical ou paramédical; les conditions de création et
d’exploitation des officines de pharmacie ainsi que les conditions et modalités
d’ouverture et d’exploitation des établissements de représentation
pharmaceutique et les règles relatives à la publicité sur les médicaments et
autres produits de santé et à la promotion médicale.
Les
conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries
pharmaceutiques; les conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation
des industries de fabrication des produits de santé autres que le médicament ;
les conditions d’importation, d’exportation et de distribution en gros ou en
détail des produits de santé autres que le médicament ; et celles
d’installation, d’ouverture et d’exploitation des établissements grossistes-répartiteurs
et d’exercice de l’activité de dépositaire pharmaceutique ont aussi été
validées par les membres du gouvernement, déterminés à mettre en place tout
l’arsenal nécessaire pour le mieux-être des populations sur tout le territoire
national.
Enfin,
les modalités d’homologation des dispositifs médicaux; celles portant
homologation des compléments nutritionnels, des aliments destinés aux
nourrissons et aux enfants en bas âge, des produits diététiques et de régime,
ont aussi été adoptées, de la même manière que les lignes directrices et la
procédure d’autorisation et de supervision des essais cliniques.
Ces mesures de protection sanitaire interviennent à un moment où une kyrielle d’actions sont menées pour la construction d’infrastructures, l’équipement des établissements hospitaliers et la régulation du secteur avec de nouvelles règles pour le contrôle du fonctionnement des centres de santé et hôpitaux.
La loi n° 2020 - 37 du 3 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin confère un large éventail de compétences à l’Autorité de régulation du secteur de la santé.
Conformément
à cette loi, le décret n°2019-417 du 25 septembre 2019 a été pris pour fixer
les attributions de l’Ars. Selon l’article 5 de ce décret, l'Autorité de
régulation du secteur de la santé est chargée de veiller à une offre de soins
de qualité sur toute l'étendue du territoire national, de définir les normes de
qualité pour le secteur de la santé et de conduire les processus d'accréditation
des praticiens médicaux et paramédicaux. Elle doit aussi conduire les processus
de certification des établissements sanitaires et assurer leur suivi, puis
veiller au respect des pratiques médicales et paramédicales validées. Exécutant
ses prérogatives, l’Ars a mis en place depuis, quelques semaines, un dispositif
pour le contrôle rigoureux des infrastructures hospitalières. Ce dispositif qui
sert d’outil de classement des établissements de santé sera opérationnalisé
sans aucun répit. « Tous les trois ans, des évaluations seront organisées », a
promis Dr Lucien Dossou-Gbété, président de l’Ars. C’est ce dispositif efficace
et bien organisé qui s’occupera de l’évaluation et du contrôle périodiques des
près de 3000 établissements sanitaires de premier contact et établissements
hospitaliers installés sur tout le territoire du pays■