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Secteur de la santé: De nouvelles mesures pour le mieux-être des citoyens

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Le secteur de la santé continue de bénéficier de l’attention soutenue du gouvernement. Au terme du Conseil des ministres, mercredi 6 novembre, des décisions ont été prises pour mieux encadrer les activités dans ce secteur et protéger davantage les populations.

Par   Joël C. TOKPONOU, le 07 nov. 2024 à 07h07 Durée 3 min.
#Amélioration des soins de santé

La santé, c’est la vie. Priorité donc à ce secteur dans les actions du gouvernement. De nouvelles mesures d’encadrement du secteur de la santé ont été prises en Conseil des ministres, ce mercredi 6 novembre. L’Exécutif a, en effet, adopté les modalités de contrôle sanitaire aux frontières; les modalités et conditions de déclaration, par les maires, des évènements susceptibles de constituer une menace pour la santé des populations ; les conditions d’ouverture d'une piscine, d'une baignade artificielle ou d’aménagement d'une baignade à usage collectif. Le Conseil des ministres a également validé les modalités de mise en œuvre de la vaccination obligatoire; de constatation du décès des personnes ; d’installation et d’exploitation des centres d’explorations diagnostiques et thérapeutiques.

Au cours des mêmes assises, il a été validé les modalités de protection, par l'État, du praticien médical ou paramédical; les conditions de création et d’exploitation des officines de pharmacie ainsi que les conditions et modalités d’ouverture et d’exploitation des établissements de représentation pharmaceutique et les règles relatives à la publicité sur les médicaments et autres produits de santé et à la promotion médicale.

Les conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries pharmaceutiques; les conditions d’installation, d’ouverture et d’exploitation des industries de fabrication des produits de santé autres que le médicament ; les conditions d’importation, d’exportation et de distribution en gros ou en détail des produits de santé autres que le médicament ; et celles d’installation, d’ouverture et d’exploitation des établissements grossistes-répartiteurs et d’exercice de l’activité de dépositaire pharmaceutique ont aussi été validées par les membres du gouvernement, déterminés à mettre en place tout l’arsenal nécessaire pour le mieux-être des populations sur tout le territoire national.

Enfin, les modalités d’homologation des dispositifs médicaux; celles portant homologation des compléments nutritionnels, des aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge, des produits diététiques et de régime, ont aussi été adoptées, de la même manière que les lignes directrices et la procédure d’autorisation et de supervision des essais cliniques.

Ces mesures de protection sanitaire interviennent à un moment où une kyrielle d’actions sont menées pour la construction d’infrastructures, l’équipement des établissements hospitaliers et la régulation du secteur avec de nouvelles règles pour le contrôle du fonctionnement des centres de santé et hôpitaux.

Régulation

La loi n° 2020 - 37 du 3 février 2021 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin confère un large éventail de compétences à l’Autorité de régulation du secteur de la santé.

Conformément à cette loi, le décret n°2019-417 du 25 septembre 2019 a été pris pour fixer les attributions de l’Ars. Selon l’article 5 de ce décret, l'Autorité de régulation du secteur de la santé est chargée de veiller à une offre de soins de qualité sur toute l'étendue du territoire national, de définir les normes de qualité pour le secteur de la santé et de conduire les processus d'accréditation des praticiens médicaux et paramédicaux. Elle doit aussi conduire les processus de certification des établissements sanitaires et assurer leur suivi, puis veiller au respect des pratiques médicales et paramédicales validées. Exécutant ses prérogatives, l’Ars a mis en place depuis, quelques semaines, un dispositif pour le contrôle rigoureux des infrastructures hospitalières. Ce dispositif qui sert d’outil de classement des établissements de santé sera opérationnalisé sans aucun répit. « Tous les trois ans, des évaluations seront organisées », a promis Dr Lucien Dossou-Gbété, président de l’Ars. C’est ce dispositif efficace et bien organisé qui s’occupera de l’évaluation et du contrôle périodiques des près de 3000 établissements sanitaires de premier contact et établissements hospitaliers installés sur tout le territoire du pays■