La Nation Bénin...
Le
Conseil économique et social départemental de l’Ouémé a démarré, mercredi 11
juin dernier, sa première session extraordinaire au titre de l’année 2025, à la
préfecture de Porto-Novo. Les travaux ont été ouverts par le président national
du Ces, Conrad Gbaguidi.
Plusieurs
points sont en débat à la première session extraordinaire au titre de l’année 2025
du Conseil économique et social départemental de l’Ouémé. L’ordre du jour a été
dévoilé par le président du Ces national, Conrad Gbaguidi, qui a officiellement
ouvert les travaux, mercredi dernier, à la préfecture de Porto-Novo. Selon lui,
cette première session extraordinaire est initiée pour permettre aux membres du
Ces départemental de l’Ouémé de prendre connaissance du programme indicatif des
sessions départementales pour l’année 2025 ; de faire l’appropriation des
textes législatifs et réglementaires encadrant le fonctionnement du Ces et de
réaliser une séance d’imprégnation des populations sur les dispositions
relatives à la sauvegarde des aires
culturelles et à la chefferie traditionnelle au Bénin. Les travaux offrent
également l’occasion aux membres du Ces de l’Ouémé de s’approprier les sujets
d’auto-saisine ; de collecter des informations au niveau départemental sur les
sujets d’auto-saisine. « Cette session vous offre ainsi l’occasion d’initier
des actions d’auto-saisine. Ici, dans le département de l’Ouémé, nous avons
réalisé, ensemble, en avril dernier, une tournée qui a permis d’appréhender des
sujets de préoccupations fondamentales des communautés », a rappelé Conrad
Gbaguidi.
Ces
sujets, à l’en croire, ont pour noms la faible valorisation de la basse vallée
de l’Ouémé, l’enclavement des communes du département, la faible valorisation
de l’artisanat, l’insécurité liée à la commercialisation de l’essence frelatée
et de contrebande, la non-maitrise de l’eau pour le développement de l’agriculture,
la
transhumance et les conflits entre agriculteurs et éleveurs, les difficultés
d’approvisionnement en intrants agricoles. Le président du Ces a insisté sur
ces sujets qui doivent faire l’objet d’un traitement approprié. Il a invité les
membres du Ces départemental de l’Ouémé à œuvrer pour favoriser un dialogue
direct et une gouvernance participative, en vue de renforcer l’implication des
acteurs locaux dans la gestion des affaires publiques. « Je nous invite
résolument à écrire l’histoire du Ces rénové. Nous devons avoir une volonté
inébranlable d'agir de manière à influencer les événements, à laisser une
marque dans le temps et à contribuer à façonner l’avenir de notre pays », a
insisté Conrad Gbaguidi.
L’heure est à l’action
Le
président du Ces est revenu sur la pertinence des réformes intervenues au
niveau de l’institution et qui ont conduit à la mise en place de l’actuelle
mandature. « Notre institution commune doit faire la preuve de l’utilité de son
existence et être à la hauteur des attentes de la République. Nous devons
absolument trouver des mécanismes pour interagir avec les populations de façon
courageuse, sincère et engageante. Et la
loi n°2024-26 portant loi organique sur le Conseil économique et social, qui a
élargi et précisé les prérogatives du Ces, nous en donne l’opportunité », a
précisé le président du Ces.
Au
nom de ses collègues, le coordonnateur du Ces départemental de l’Ouémé, Victor
Hounsa, a rassuré le président Conrad Gbaguidi de l’engagement de son équipe à remplir ses offices avec zèle et abnégation. L’un des temps forts de la cérémonie d’ouverture des travaux a été la présentation des dispositions relatives à la sauvegarde des aires culturelles et à la chefferie traditionnelle au Bénin. La communication a été suivie de riches débats entre les participants composés notamment du préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou, des cadres de la préfecture, des directeurs des services déconcentrés de l’État, des rois et têtes couronnées.