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Session extraordinaire du Ces départemental de l’Ouémé: Conrad Gbaguidi lance les travaux à Porto-Novo

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Conrad Gbaguidi, président du Ces Conrad Gbaguidi, président du Ces

Le Conseil économique et social départemental de l’Ouémé a démarré, mercredi 11 juin dernier, sa première session extraordinaire au titre de l’année 2025, à la préfecture de Porto-Novo. Les travaux ont été ouverts par le président national du Ces, Conrad Gbaguidi. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 12 juin 2025 à 08h41 Durée 3 min.
#Conseil économique et social (Ces)

Plusieurs points sont en débat à la première session extraordinaire au titre de l’année 2025 du Conseil économique et social départemental de l’Ouémé. L’ordre du jour a été dévoilé par le président du Ces national, Conrad Gbaguidi, qui a officiellement ouvert les travaux, mercredi dernier, à la préfecture de Porto-Novo. Selon lui, cette première session extraordinaire est initiée pour permettre aux membres du Ces départemental de l’Ouémé de prendre connaissance du programme indicatif des sessions départementales pour l’année 2025 ; de faire l’appropriation des textes législatifs et réglementaires encadrant le fonctionnement du Ces et de réaliser une séance d’imprégnation des populations sur les dispositions relatives à la sauvegarde des aires culturelles et à la chefferie traditionnelle au Bénin. Les travaux offrent également l’occasion aux membres du Ces de l’Ouémé de s’approprier les sujets d’auto-saisine ; de collecter des informations au niveau départemental sur les sujets d’auto-saisine. « Cette session vous offre ainsi l’occasion d’initier des actions d’auto-saisine. Ici, dans le département de l’Ouémé, nous avons réalisé, ensemble, en avril dernier, une tournée qui a permis d’appréhender des sujets de préoccupations fondamentales des communautés », a rappelé Conrad Gbaguidi. 

Ces sujets, à l’en croire, ont pour noms la faible valorisation de la basse vallée de l’Ouémé, l’enclavement des communes du département, la faible valorisation de l’artisanat, l’insécurité liée à la commercialisation de l’essence frelatée et de contrebande, la non-maitrise de l’eau pour le développement de l’agriculture,

la transhumance et les conflits entre agriculteurs et éleveurs, les difficultés d’approvisionnement en intrants agricoles. Le président du Ces a insisté sur ces sujets qui doivent faire l’objet d’un traitement approprié. Il a invité les membres du Ces départemental de l’Ouémé à œuvrer pour favoriser un dialogue direct et une gouvernance participative, en vue de renforcer l’implication des acteurs locaux dans la gestion des affaires publiques. « Je nous invite résolument à écrire l’histoire du Ces rénové. Nous devons avoir une volonté inébranlable d'agir de manière à influencer les événements, à laisser une marque dans le temps et à contribuer à façonner l’avenir de notre pays », a insisté Conrad Gbaguidi.

 

L’heure est à l’action 

Le président du Ces est revenu sur la pertinence des réformes intervenues au niveau de l’institution et qui ont conduit à la mise en place de l’actuelle mandature. « Notre institution commune doit faire la preuve de l’utilité de son existence et être à la hauteur des attentes de la République. Nous devons absolument trouver des mécanismes pour interagir avec les populations de façon courageuse, sincère et engageante.  Et la loi n°2024-26 portant loi organique sur le Conseil économique et social, qui a élargi et précisé les prérogatives du Ces, nous en donne l’opportunité », a précisé le président du Ces.

Au nom de ses collègues, le coordonnateur du Ces départemental de l’Ouémé, Victor

Hounsa, a rassuré le président Conrad Gbaguidi de l’engagement de son équipe à remplir ses offices avec zèle et abnégation. L’un des temps forts de la cérémonie d’ouverture des travaux a été la présentation des dispositions relatives à la sauvegarde des aires culturelles et à la chefferie traditionnelle au Bénin. La communication a été suivie de riches débats entre les participants composés notamment du préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou, des cadres de la préfecture, des directeurs des services déconcentrés de l’État, des rois et têtes couronnées.