La Nation Bénin...
Les évènements qui se sont déroulés dans la journée d’hier, dans plusieurs quartiers de la ville de Cotonou et singulièrement au quartier Zogbo ont suscité la réaction de plusieurs responsabilités du monde politique.
L’éclairage attendu d’une autorité militaire est venu du général Fernand Amoussou, ancien chef d’état-major général des Forces armées béninoises (FAB). Dans une déclaration faite dans la soirée d’hier, il a soutenu que «les évènements qui ont court à Cotonou et visant l’honorable Candide Azannaï sont graves et susceptibles d’entrainer notre pays dans une crise aux conséquences imprévisibles». Pour ce faire, il a invité « le chef de l’Etat à faire prendre les mesures nécessaires pour ramener le calme et éviter à notre pays de basculer dans la violence».
L’autre invite faite par le général Fernand Amoussou est allée en direction de ses frères d’armes. «Je voudrais aussi inviter les forces de sécurité à faire montre de professionnalisme et de neutralité politique dans l’exercice des missions qui leur sont confiées. Les forces de sécurité et de défense doivent continuer d’être au service du peuple béninois qu’elles ont le devoir de protéger», a clairement signifié le général à la retraite. L’heure étant déjà au débordement, l’ancien chef d’état major des FAB a lancé «un appel au calme et à la sérénité». Enfin, il a soutenu que «notre pays est un pays de droit et tout doit se faire comme prévu par la loi», et donc à l’antipode de «tout acte susceptible de provoquer la violence et le désordre». Sur ce point précis, il se voudra même sans ambages, soutenant que «la responsabilité première incombe aux forces de sécurité et aux autorités en charge de nous protéger».
J.F.M.