La Nation Bénin...
Les
1er et 2 juin derniers le ministre d’Etat Romuald Wadagni et sa délégation
ont éclairé la lanterne des populations
des départements du Couffo et du Mono sur les actions gouvernementales. Plus
qu’une simple déclinaison de la longue liste des chantiers ouverts çà et là,
ces huit dernières années, la mission à laquelle se sont associés des
responsables de partis politiques, visait à désintoxiquer les populations et à
les remettre en confiance.
« Nous ne sommes pas là pour dire que oui, on a déjà tout fait et espérer de vous que vous applaudissiez le chef de l'État. Certes, nous faisons le travail, mais ce n'est pas terminé… Il y a des projets déjà pensés et qui ne sont pas encore visibles. Vous ne les voyez pas encore, mais ils arrivent». Le ministre d’Etat Romuald Wadagni, communiquant en langue locale mina, n’est pas allé par quatre chemins pour planter le décor lors des séances de reddition de comptes, successivement dans les départements du Couffo et du Mono. Des rencontres marquées par des discussions franches et directes sur les actions concrètes du gouvernement et les réalités que vivent les populations. Celles-ci ont répondu massivement à son appel à l’ex-centre universitaire d’Aplahoué pour le compte du département du Couffo, puis au stade municipal de Lokossa pour l’étape du Mono.
Pour
le ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances, nul besoin d’être
grand clerc pour reconnaître les résultats des actions entreprises, ces huit
dernières années, par le président Patrice Talon. Tant elles sautent à l’œil,
témoignant de la qualité de la gouvernance en cours depuis 2016 où les Béninois
ont décidé de lui confier la destinée du pays. A l’en croire, ces résultats
induisent, entre autres, la réduction du chômage, la transfiguration
progressive du cadre de vie, l’amélioration des soins de santé, la fourniture
de l’énergie électrique, de l’eau et les autres services de base aux
populations. La cerise sur le gâteau, le ministre d’Etat dit constater que le
Béninois revendique désormais avec fierté sa nationalité d’origine alors qu’il
y a peu, de nombreux citoyens refusaient de l’assumer, notamment à l’étranger.
Mais ce qui s’observe actuellement, fait savoir le ministre, n’est qu’une
infime partie de ce dont le Bénin, grâce au vent de réformes qui souffle sur
tous les secteurs d’activités, va offrir à ses citoyens dans les années à
venir, en les rendant davantage fiers. Seulement, il faut de la patience pour y
arriver, conseille le ministre d’Etat, concédant que le développement est une
course de longue haleine. « Quand on parle du développement d'un pays, ça
demande beaucoup d'investissement, de patience. C'est ce travail que nous
sommes en train de faire. Vous voyez déjà les résultats mais il y a encore
beaucoup d’autres qui arrivent. Bientôt, vous serez heureux et vous pourrez
dire : nous voyons enfin ce pourquoi nous avions souffert et patienté »,
souligne l’argentier national.
La tournée gouvernementale de reddition de comptes a été l'occasion d'aborder les résultats notamment la réduction du chômage, l’amélioration des soins de santé, la fourniture de l’énergie électrique, de l’eau...
Bonne capacité de mobilisation des ressources
A l’étape du Mono, précisément à Lokossa où les populations ont bravé la pluie pour répondre à l’invitation du gouvernement, la délégation de Romuald Wadagni a été particulièrement ovationnée. Et pour cause, outre l’aménagement de la voie Lokossa – Dévé – Aplahoué – frontière Togo, la cité de l’Espérance a bénéficié de l’asphaltage, d’une cité administrative qui est en train de prendre corps, d’un marché moderne et d’un stade omnisports dont les chantiers sont sur le point de s’ouvrir. A cela, s’ajoutent les programmes de cantine scolaire, de microfinance Alafia… La liste est longue.
Fortement impactée par le Programme d’action du gouvernement, les populations de la commune de Lokossa ont manqué de mots pour exprimer leur reconnaissance au chef de l’Etat à travers ses émissaires. Mais tant qu’il reste à faire, rien n’est fait, dit-on. Les doléances ont porté, entre autres, sur l’emploi des jeunes, l’extension de la couverture en eau potable et en énergie électrique. Toutes choses qui seront des réalités sous peu, a promis, au nom du gouvernement, le ministre d’Etat en charge du Développement, Abdoulaye Bio Tchané. Pour lui, le Bénin a désormais son destin en main grâce à la méthode de travail mise en place et la rigueur de planification des besoins de ses communautés, mais aussi du fait de sa capacité de mobilisation des ressources financières. En matière de mobilisation des ressources, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, saluant les efforts de son collègue Romulad Wadagni et ses équipes, renseigne que le Bénin tient le lead sur le continent africain. «Aucun pays africain, dit-il, n’a fait autant que nous dans cette voie-là ». C’est pourquoi, il a prié l’assistance de saluer, d’applaudir le ministre d’Etat Romuald Wadagni. Exercice auquel s’est livré volontiers, toute l’assistance.
Solidaires des actions et du bilan du gouvernement, les partis politiques de la mouvance présidentielle ont tenu, eux-aussi, à prendre part à l’exercice de reddition de comptes. En leur nom, le professeur Joseph Djogbenou, président du parti Union progressiste le Renouveau, est intervenu d'abord pour justifier leur présence dans la délégation gouvernementale. Il a ensuite promis d’insister auprès du chef de l’Etat pour la satisfaction des doléances recensées. Selon lui, cet exercice qui se fait conjointement par les ministres et les partis politiques, vise à donner un aperçu de la vision de la conquête du pouvoir et de son exercice par les partis politiques, prônée à travers la réforme du système partisan au Bénin.
Soulignons que les détails du bilan des huit années de gouvernance au sommet de l’Etat ont été fournis, à tour de rôle, par José Tonato, ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable ; Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale ; Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé; Alimatou Shadiya Assouman, ministre de l'Industrie et du Commerce et Benoît Dato, ministre des Sports.