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Traitement et amélioration de la qualité du riz paddy Les riziculteurs se dotent d´une unité industrielle (Communiqué de presse)

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Projection architecturale de l’unité et de ses infrastructures connexes Projection architecturale de l’unité et de ses infrastructures connexes

Les riziculteurs se dotent d’une Unité industrielle pour le traitement et l’amélioration de la qualité du riz paddy grâce à l’appui du Projet des Centres d'Innovations Vertes pour le Secteur agroalimentaire (ProCIVA) de la Coopération bénino-allemande.

Par   GIZ / ProCIVA, le 22 avr. 2024 à 09h18 Durée 3 min.
#riziculture #riz paddy #Bénin

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses interventions sur le riz au Bénin, le Projet des Centres d’Innovations Vertes pour le Secteur Agroalimentaire (ProCIVA) de la Coopération bénino-allemande mis en œuvre par la GIZ a identifié le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Bénin (CCR-B) comme le partenaire stratégique et de mise en œuvre des innovations développées sur cette culture au Bénin. Dans ce partenariat, le CCRB a bénéficié des mesures de renforcement des capacités et un parcours d’accompagnement sur 5 ans avec l’appui couplé du ProCIVA et de la Direction de la Législation Rurale, de l’appui aux Organisations et à la Promotion de l’Entreprenariat Agricole (DLROPEA) du ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) pour devenir en 2023 une Organisation Professionnelle Agricole d’excellence car disposant des capacités avérées de gestion financière, administrative, technique et commerciale.

Pour relever les défis du renforcement du maillon de transformation, de compétitivité et de la mise sur le marché du riz de bonne qualité répondant aux normes requises dans un contexte d’augmentation de la production de riz qui a dépassé la barre de 500 000 tonnes en 2022, le CCRB s’est doté d’une unité industrielle dans le cadre de son partenariat avec ProCIVA. La fonction de cette unité est de traiter le riz et de le sécher en un temps record pour permettre aux riziculteurs de fournir du paddy de bonne qualité aux transformateurs qui doivent faire face à une demande de riz usiné de meilleure qualité répondant aux normes requises.

L’unité est un complexe constitué d’un nettoyeur intensif de grains, d’un séchoir à déshydratation continu et des silos de stockage. Le nettoyeur traite en moyenne 25 000 kg de paddy par heure et permet de séparer le paddy tout venant de ses impuretés tels que le sable, les pierres, les débris végétaux, la poussière, etc. Cette opération améliore la pureté du paddy et réduit les risques de contaminations pendant les phases d’usinage et de stockage. Le séchoir avec son mode de fonctionnement permet de diminuer la teneur en eau du paddy jusqu’à hauteur de 6 %. Cela rend usinable le paddy dont la teneur en eau à la récolte tourne habituellement autour de 18 - 20 %.

Pour le stockage, l’unité dispose d’un ensemble de trois silos métalliques d’une capacité de stockage de 340 000 kg de paddy. Les silos offrent un environnement contrôlé et autorégulé pour le stockage du paddy pour réduire les effets de contaminations. Ils offrent également une capacité conséquente d’approvisionnement en intrants de paddy en qualité et en quantité pour les unités de transformation du riz au Bénin. 

Le complexe sera installé à Dassa. Les travaux de son implantation démarrent en février 2024 et dureront quatre (04) mois. Son exploitation est étalée sur 20 ans et son mode de gestion est confié à la coopérative de service du CCRB.

En plus du soutien de la coopération allemande qui a acquis l’unité pour un montant de 226 millions FCFA et qui assure les travaux de construction, le MAEP et le CCRB interviennent dans le projet d’installation avec des contributions diverses. 

La Mairie de Dassa intervient dans le projet en mettant à la disposition de la coopérative de service du CCRB un domaine de 2 hectares pour abriter l’unité et les installations connexes.

La mise en service de l’unité engendra des emplois directs et indirects au profit des jeunes et contribuera à l’autonomisation financière du CCRB. Elle permettra à la Mairie de Dassa d’améliorer ses recettes avec les taxes de développement local qui seront collectées sur les transactions de riz traité par l’unité.