Travaux budgétaires au Parlement: Les prévisions pour l’Energie, l’Eau et les Mines en baisse

Les crédits alloués sont en effet de 175 273 537 207 F Cfa contre 203 146 170 526 F Cfa en 2025. Ils sont répartis en 2,26 % pour les dépenses ordinaires, soit 3 960 104 425 F Cfa pour les activités de soutien aux trois programmes métiers et 97,74 % de dépenses en capital, soit 171 313 432 782 F Cfa pour la mise en œuvre des projets et programmes.  En référence au cadre de performance retenu pour le triennal 2026-2028, il est alloué pour la tranche annuelle 2026 un montant de 59 370 646 852 F Cfa pour le programme « Energie » dont l’objectif est d’augmenter, entre autres, le taux de couverture (projeté pour passer de 60 % en 2024 à 70,18 en 2026) et le taux d’électrification national (projeté pour passer de 45 % en 2024 à 50 % en 2026) ; 108 430 191 272 F Cfa pour le programme « Eau» pour l’amélioration du taux de desserte en eau potable en milieu urbain (projeté pour passer de 75 % en 2024 à 90 % en 2026) et le taux de desserte en eau potable en milieu rural (projeté pour passer de 80 % en 2024 à 92 % en 2026) et une dotation de 2 189 433 978 F Cfa pour le programme «Mines » qui vise une progression significative des recettes liées aux activités extractives.  Le programme « Pilotage et soutien » bénéficie, quant à lui, d’un montant de 5 283 265 105 F Cfa pour créer les conditions optimales pour la mise en œuvre efficace et efficiente des trois autres programmes métiers.

De plus, l’exécution du budget 2026 du Meem sera guidée par les principes de bonne gouvernance et de transparence budgétaire, a assuré le ministre José Tonato.

Les perspectives pour la gestion 2026 du ministère concernent l’électrification des localités rurales frontalières ; le démarrage des travaux préliminaires pour la construction d'une centrale de 42 Mw à Maria-Gléta; le démarrage des travaux préliminaires pour la construction d'une centrale de 148 à 225 Mw à la Gdiz ; la poursuite des travaux de construction de centrales solaires photovoltaïques de 25 Mw à Pobé pour porter la capacité de production du site à 75 Mw, de 25 Mw à Kandi, de 15 Mw à Bohicon, de 15 Mw à Parakou ; de 10 Mw à Djougou et de 10 Mw à Natitingou. Il y a aussi l’intensification des travaux de raccordement au réseau électrique des zones périphériques à forte extension démographique et spatiale ; le renforcement du réseau de transport d’électricité ; la poursuite des études et des travaux de réalisation de forages d’exploitation dans les huit villes du Bénin non encore couvertes par la Soneb à savoir Karimama, Kalalé, Cobly, Gogounou, Ouèssè, Ouinhi, Kpomassè et  Zè) ; la réalisation et l’achèvement des trauaux d’infrastructures hydrauliques dans les zones de socle (Savalou, Bantè, Glazoué, Dassa-Zoumè et Savè) ; le démarrage des travaux d’infrastructures hydrauliques dans les communes de Ouèssè, Cobly, Gogounou, Toucountouna et Copargo; Karimama, Covè, Boukombé, Bassila, Allada, Bembèrèkè et Nikki. La mise en service du système d’alimentation en eau potable dans la zone d’Akpakpa sera effective en 2026 ainsi que la mise en service de plusieurs dizaines de Saepmv; de quatre barrages multifonctions dans le Nord Bénin ; la mise en valeur d’une quarantaine de forages artésiens ; la construction d’un laboratoire de recherche et d’analyse des ressources minérales, la promotion et la valorisation du potentiel minier du Bénin ; l’accélération des travaux d’exploration et d’exploitation pétrolière sur le champ pétrolifère de Sèmè ainsi que sur l’ensemble du Bloc 1 et le démarrage des travaux de construction du laboratoire de contrôle de la qualité des produits pétroliers.