L'éditorial de Paul AMOUSSOU: Message de paix

Depuis Cotonou, Sylvia Hartleif, ambassadrice de l’Union Européenne, Allemande elle aussi, mais Européenne par-dessus tout, répond tout aussi élégamment à Vladimir Poutine, qui se livre à un jeu de confusionnisme hors-sol, tirant prétexte d’une célébration qui renvoie à la défaite du nazisme et synonyme d’une nouvelle ère qu’il s’emploie paradoxalement à saccager par une guerre insensée en Ukraine. Sylvia Hartleif, au nom de ses pairs, à l’occasion, hier, de la célébration de la Journée de l’Europe, clame pour sa part que la « Russie ne gagnera pas…» la guerre (en Ukraine) mais plutôt « ... c’est la paix qui gagnera » ! car l’Ukraine mérite, assure-t-elle, une paix juste et durable. Rappelant l’atrocité des faits de guerre en Ukraine, où de milliers de jeunes, de femmes, de vieillards, d’enfants tombent sous les bombes meurtrières russes, la cheffe de file de l’Union Européenne au Bénin renvoie aux images insupportables de guerre, au souvenir desquelles il avait été admis au lendemain de la 2nde Guerre mondiale que la nouvelle ère qui en découle ne devrait plus connaitre, plus jamais, de telles atrocités : plus jamais ça ! a-t-on retenu. Et tout aura été mis en œuvre pour qu’il en soit ainsi, pour que cesse la course aux armements et pour que surtout la culture de la paix reste le dénominateur commun. C’est du reste le sens de la création de creusets, tels que l’Onu et l’Union Européenne, creusets, pacificateurs, unificateurs et surtout œuvrant pour l’épanouissement du capital humain.