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60e Biennale de Venise: Le féminisme africain et béninois exposé au monde

Culture
La délégation béninoise à la Biennale de Venise La délégation béninoise à la Biennale de Venise

Pour la première fois, l’art béninois est à la biennale de Venise. A travers leurs œuvres, les talentueux artistes représentant le pays, explorent le féminisme africain et particulièrement béninois. Le pavillon national du Bénin a été inauguré, jeudi 18 avril dernier, en présence des professionnels d'art, des collectionneurs et  autres visiteurs.

Par   Ariel GBAGUIDI, le 23 avr. 2024 à 07h50 Durée 3 min.
#60e Biennale de Venise #Art du Bénin

Le jeudi 18 avril marque un tournant historique dans la reconnaissance de l'art béninois sur la scène mondiale. Présent à la biennale de Venise pour la première fois, le Bénin s’offre l’occasion de révéler la vitalité de sa scène artistique contemporaine ancrée en partie dans une histoire riche qui transcende les barrières temporelles et géographiques.

La participation du Bénin à la biennale s’inscrit dans une stratégie globale et ambitieuse du gouvernement visant à développer l’ensemble de l’écosystème artistique, depuis l’identification des talents jusqu’à leur révélation au monde. La thématique dédiée au pavillon est « Everything precious is fragile»; ce qui veut dire en langue française, « Tout ce qui est précieux est fragile ». A en croire Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, ce thème « résonne comme un appel à la vigilance et à la reconnaissance de la richesse de notre initiative, porteuse de promesses et d’avenir ».

Pour cette expédition, quatre artistes talentueux défendent les couleurs du Bénin. Il s’agit de Ishola Akpo, Moufouli Bello, Chloé Quenum et Romuald Hazoumè qui, après plusieurs mois de réflexions, présentent, suivant le thème retenu, une exploration du féminisme africain et singulièrement béninois, en mettant en lumière quatre thématiques : la spiritualité, le vodun, l’Amazone et la traite négrière. Le curateur a pour nom Azu Nwagbogu.

Cet événement, précise le ministre, marque non seulement une nouvelle ère pour les artistes béninois, mais également le début d’une collaboration fructueuse entre le gouvernement, la société civile et le secteur privé, afin de promouvoir le patrimoine culturel national et stimuler, à partir du Bénin, l’économie créative en Afrique et dans le monde.