7e édition de la Semaine du livre béninois de jeunesse: Les manifestations démarrent à Cotonou

Les manifestations artistiques et littéraires entrant dans le cadre de la septième édition du Festival de la Semaine du livre béninois de jeunesse (Selibej) démarrent à Cotonou, après l’installation des stands ce lundi. Le jeune public : enfants et jeunes, mais aussi les lecteurs adultes sont attendus du 12 au 17 décembre sur les sites, notamment les écoles et collèges publics et privés et l’Ecole normale supérieure (Ens).

Le festival sera essentiellement marqué par le septième Salon du livre et de la presse jeunesse de Cotonou qui s’ouvre tous les jours de 9 h à 18 h et la quatrième édition du Prix Hervé Gigot d’illustration du livre de jeunesse en Afrique qui sera décerné le samedi 16 décembre prochain. Visites de stands et de la bibliothèque Bénin Excellence par les groupes scolaires, ateliers de conte, d’écriture, de musique ou d’illustration (Jeu-concours chèque livre), projection de films, sont au menu. Parents, éducateurs, bibliothécaires, éditeurs,  journalistes culturels, prescripteurs, autorités en charge du secteur de la culture et du livre échangeront autour du livre, en compagnie des écrivains et artistes lors des ateliers et rencontres du festival.

« Chaque jour, nous observons que la majorité des enfants n’a pas accès au livre, c’est pourquoi depuis 25 ans, nous avons initié la Selibej, pour que le livre béninois de jeunesse rencontre son lecteur», confie Lalinon Gbado, auteure, directrice des éditions Ruisseaux d’Afrique et présidente du comité d’organisation. L’objectif visé, rappelle-t-elle, c’est de promouvoir auprès des enfants et des jeunes le goût de la lecture, en les familiarisant avec les livres.

La Selibej vient ainsi conforter le poète quand il affirme : « Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut planer là-haut où l’âme en liberté se meut… L’alphabet que l’enfant avec son doigt épelle contient sous chaque lettre une vertu. Le cœur s’éclaire doucement à cette humble lueur. Donc, au petit enfant, donnez le petit livre… ». Le festival offre l’occasion au livre et à l’auteur de jouir de tout le prestige qui devrait les entourer. Ses organisateurs entendent prendre à défaut cet adage qui dit que pour cacher quelque chose à l’Africain en général et au Béninois en particulier, il suffit de le consigner dans un livre.