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8e édition du festival ‘’Effet graff’’ : Battre le record du mur le plus long du monde

Culture
Par   Isidore Alexis GOZO (gozoalexis6@gmail.com), le 12 avr. 2022 à 15h13
La clôture du Port autonome de Cotonou sera certainement le mur le plus long jamais graffé au monde. Le défi est lancé par les organisateurs du festival ‘’Effet graff’’, à l’ouverture, hier lundi 11 avril, de la 8e édition dudit festival. « The new Bénin », c’est le thème de la 8e édition du festival ‘’Effet graff’’ qui se déroule du 11 avril au 12 mai prochain. « Nous aurons la chance de travailler sur le mur du Port autonome de Cotonou. Un mur long de 1 300 mètres. Si on arrive à graffer ce mur, il sera en 2022-2023 le nouveau record en Afrique et dans le monde », a fait savoir Laurenson Djihouessi, promoteur dudit festival. Il reste convaincu que ce défi sera relevé, car la fresque qui détient le record du monde actuellement et qui a été réalisée à Dubaï en 2014 ne demeure plus. « Si nous arrivons à réaliser ce mur d’un kilomètre 300, il se peut que le Bénin détienne le record du mur le plus long jamais graffé au monde et cela fera qu’il pourra rentrer dans le ‘’Guinness record’’ », espère-t-il. Ce festival a pour objectif de rendre l’art le plus accessible à tous et de faire des murs des musées à ciel ouvert. « En neuf ans, nous avons fait du chemin. C’est tout un parcours où tous les artistes qui étaient là au début ont donné le meilleur d’eux-mêmes », ajoute-t-il. A l’en croire, la 8e édition de ‘’Effet graff’’ est une consécration des efforts fournis durant les neuf dernières années mais aussi le début d’une nouvelle aventure. Le promoteur du festival n’a pas manqué de remercier le gouvernement et les partenaires pour leur appui constant à cette initiative. Le festival ‘’Effet graff ’’ mobilise plusieurs artistes nationaux et internationaux et sera consacré à des ateliers créatifs en peinture et dessin, des animations culturelles, des photographies et autres. Ce sera des moments d’échanges et d’apprentissage inclusifs qui vont permettre d’initier les jeunes talents à l’art du graffiti. « A travers cet évènement, le Bénin assume son histoire, sa culture et son art sur le continent et à l’international », souligne Eric Totah, directeur de cabinet du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts. Présente au lancement, Léa Ahounou Roufaï, directrice de la Galerie nationale, n’a pas manqué de rappeler la mission de son institution. Elle souligne que ce festival se veut une référence en matière d’art urbain sur le continent et au-delà. A l’en croire, la Galerie nationale déploie ses compétences pour accompagner un tel festival afin de révéler le Bénin dans le cadre de l’art urbain.