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Concours national de chants et danses traditionnels: Savalou accueille les demi-finales des trophées «Maxi sé gan»

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La deuxième édition du concours national des trophées "Maxi sé gan" tire à sa fin. Les derniers candidats du carré d’as étant connus le week-end dernier, le rendez-vous de Savalou est pris pour les demi-finales, les vendredi 11 et samedi 12 août prochains.

Par   Désiré G. TCHOKPONHOUE (Stag.), le 04 août 2023 à 06h11 Durée 2 min.
#danses traditionnels
Ils seront au total 21 artistes dans trois catégories pour le compte des demi-finales des trophées «Maxi sé gan». 10 en Tchingounmin, 7 en Tôba et 4 pour le Atihoun. C’est le verdict rendu à l’issue des dernières étapes de la phase de groupes âprement disputées à Ouèssè Wogoudo et Abomey-Calavi. Au terme des face à face à Ouèssè, Houézé et Houéssi en Tchingounmin, Sèzé pour le Tôba et Adiffon pour la catégorie Atihoun sont retenus. À Abomey-Calavi, Adignon et Somadjè Gantin ont réussi à arracher leurs billets pour les dernières places qualificatives pour les demi-finales. Depuis lors, les regards sont tournés vers Savalou, où les candidats en lice auront à se défier dans leurs différentes catégories. Le plan d’organisation annonce au stade des Collines de Savalou, un match de classement prévu pour le 14 août et la grande finale prévue pour le mardi 15 août 2023.
Officiellement lancée à Savalou, vendredi 7 juillet dernier, la 2e édition du concours national des trophées "Maxi sé gan" tend inexorablement vers sa fin. Le but visé par les organisateurs est de susciter l’intérêt de tous, notamment de la jeunesse, pour les chants et rythmes mahi. Pour ce faire, ils ont misé sur les artistes en herbe. Tous les milieux mahi sont impactés : Paouignan, Aklampa, Ouèssè Wogoudo, Savalou et la ville cosmopolite d’Abomey-Calavi. Pour le promoteur Casimir Dèffodji, « c’est la seule façon de sauvegarder le riche patrimoine immatériel, notamment les chants et danses du peuple mahi ».