Culture de la paix : Une cinquantaine d’ambassadeurs formés
Culture
Par
Anselme Pascal AGUEHOUNDE, le 09 févr. 2022
à
11h09
Pendant cinq mois, ils ont travaillé à devenir une meilleure version d’eux-mêmes, sous l’égide de pédagogues expérimentés, afin de vivre en artisans de paix au milieu de leurs communautés. La première promotion de l’école de la paix du Bénin est officiellement sortie jeudi 3 février dernier.
Ils sont prêts à impacter leur entourage en étant eux-mêmes des artisans de paix et en se faisant ambassadeurs de paix au sein de leurs communautés. Lancée le 21 septembre dernier à l’occasion de la Journée internationale de la Paix, la première cohorte de l’école de la paix du Bénin est en fin de formation. Ce sont une cinquantaine de jeunes qui, après trois mois d’enseignement et deux mois de travaux en groupe, s’engagent désormais à faire rayonner la paix. Lors de la cérémonie de sortie officielle, ils ont reçu leurs parchemins. Les meilleurs volontaires et les major et vice-major de la promotion ont été distingués. Pour Hugues Hector Zogo, directeur de l’école de la paix, la paix est un cheminement ; la paix est une école ; et l’école de la paix est un parcours initiatique. Il a donc exhorté les jeunes volontaires à poursuivre ce chemin et à ne pas se laisser aller aux dérives contemporaines. « La paix est le matériau fondamental pour le développement. Au regard des crises que traverse le monde, des difficultés que rencontrent les jeunes qui constituent la première cible des recruteurs pour l’extrémisme violent, il est opportun de semer la paix dans le cœur de la jeunesse », a soutenu Lucien Glèlè Langanfin, parrain de l’école de la paix du Bénin, président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale. Puis s’adressant aux ambassadeurs de la première promotion, il exhorte : « Partout où vous passerez, dans vos actes quotidiens, vous devez être des vecteurs de paix ». Marraine de l’événement, Arlette Bello Saizonnou, adjointe au maire de Cotonou renchérit : « L’homme est le premier et le seul être dont la parole peut blesser un humain. Nous avons un devoir, un devoir que les animaux n’ont pas. Et ce devoir, c’est la sincérité, la sincérité dans nos paroles et nos actes ». Elle ajoute : « Écoutez l’autre pour ne pas lui faire perdre l’espoir, qui est peut-être, la seule chose qui lui reste... Il faut apprendre à reconnaître ses erreurs ». Entre autres qualités à cultiver par les auditeurs, Arlette Bello évoque la sérénité, le courage et le calme. Puis, elle les a invités à ne pas perdre la foi, à développer l’amour et à aimer le travail bien fait.