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Deuxième édition des trophées Aske : Susciter la culture du leadership chez la femme africaine

Culture
Par   Josué F. MEHOUENOU, le 13 nov. 2015 à 08h20

Deuxième édition des trophées Aske : Susciter la culture du leadership chez la femme africaine

Déjà une première édition, puis, cette année, une seconde qui s’annonce comme le rendez-vous de la célébration du leadership féminin. C’est ainsi qu’il faut comprendre les trophées Aske qui se proposent comme un canal de valorisation et de célébration de la femme africaine, mais aussi de sa capacité à créer, entreprendre, gérer, innover et à impacter sa communauté voire l’Afrique.

Du 19 au 21 novembre prochain, Cotonou accueille la deuxième édition des trophées Aske. Laquelle voudrait, entre autres, révéler et rendre hommage aux femmes leaders émérites du continent et de la diaspora, mettre davantage en lumière la lutte des femmes africaines et de la diaspora pour leur engagement dans le processus de développement du continent, pour le mieux et le bien-être de leurs compatriotes, susciter la culture du leadership chez la femme et la jeune fille africaine et contribuer à créer une synergie entre les femmes leaders ou la renforcer pour plus de solidarité entre elles. A ce rendez-vous, dix pays sont attendus, ont fait savoir, il y a quelques jours les organisateurs à la presse culturelle. «Notre créneau est le leadership féminin. Nous valorisons et honorons la femme africaine dans sa capacité à créer, entreprendre, gérer, innover et à impacter sa communauté voire l’Afrique. Chaque année, au terme d’un processus de cooptation et de sélection selon nos critères, nous retenons et distinguons les femmes leaders qui ont donné la preuve de leur engagement, compétence, réussite, excellence et de leur leadership», martèlent ces derniers.

Les trophées Aske que nous décernons veulent montrer que les femmes africaines sont capables d’excellence, de performance et que le capital humain qu’elles constituent peut et doit davantage servir au continent. Elles sont les prémices de l’émergence d’une Afrique en marche. Ainsi pourrait-on résumer la motivation de cette initiative, telle qu’expliquée par Georgine Déguénon, Chimène Sossah, Rahafatou Idrissou-Souler.
Il s’agit donc pour elles et le comité qui accompagne ce projet visiblement ambitieux, de porter sous les feux de la rampe, l’Afrique féminine en réussite, porteuse de culture, de valeurs mais aussi d'émergence. Cette ambition transparait d’ailleurs dans la dénomination même de l’initiative.
Aske «est un mot tiré de la langue haoussa, une des langues majeures sur le continent au sud du Sahara… est le symbole de l’éclat, de la splendeur et d’un rayonnement à grande échelle». En somme, un concept socioculturel qui vise à hisser les femmes africaines qui influent et impactent la marche vers l’émergence du continent. Pour ce qui est du choix du Bénin comme pays hôte, il se justifie par sa réputation de «havre de paix et de sécurité qui offre des potentiels» et qui est, par ailleurs, ouvert sur le Golfe de Guinée par le port de Cotonou, tout en étant la porte maritime de plusieurs pays francophones de l’hinterland et du grand voisin anglophone qu’est le Nigeria. Pour atteindre ses objectifs, la deuxième édition s’appuiera sur sept pôles d’activités dont des débats télévisés, un panel de discussion avec pour oratrice principale Isabelle Managa Ossey, un atelier, des workshops, une soirée de gala avec un défilé de mode…