La Nation Bénin...
Lancée lundi 7 juillet dernier, la session de formation
dédiée aux acteurs des industries culturelles et créatives (Icc) a connu son
épilogue vendredi 11 juillet dernier. Les 18 participants repartent désormais
mieux outillés, munis de leurs attestations de participation.
Clap de fin pour la session de formation dédiée aux
acteurs des industries culturelles et créatives. Organisée par l’Agence de développement
des arts et de la culture (Adac) en partenariat avec la Fondation Marcel Hicter
et Ovation, et bénéficiant du soutien de Wallonie-Bruxelles Internationale,
cette formation vise à professionnaliser les acteurs du secteur. L’objectif
étant de bâtir des politiques culturelles durables, inclusives et adaptées aux
réalités locales, tout en restant ouvertes sur le monde. Pendant cinq jours,
chercheurs, enseignants d’université, opérateurs et praticiens culturels se
sont relayés pour décrypter les enjeux complexes de la gouvernance culturelle.
À travers des échanges nourris et des modules pratiques, ils ont aidé les
participants à mieux concevoir des politiques culturelles porteuses et
cohérentes. Réunissant 18 acteurs issus de l’administration centrale, des
collectivités locales, de la société civile et du milieu artistique, cette
session a permis de renforcer les liens au sein de l’écosystème culturel, tout
en approfondissant la compréhension des politiques favorables aux Iccss.
Lors de la cérémonie de clôture, William Codjo est revenu
sur la vocation première de cette formation. Selon lui, il s’agit de consolider
un cadre propice au développement des industries culturelles et créatives. Il a
insisté sur la nécessité d’impliquer l’ensemble des acteurs et a salué la
présence du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel
Abimbola, malgré un agenda particulièrement chargé. Pour Frédéric Jacquemin,
directeur de la Fondation Marcel Hicter et co-organisateur, cette formation est
un succès. « La culture n’est pas l’affaire de quelques-uns mais de tous »,
a-t-il déclaré, en remerciant vivement les enseignants pour leur engagement et
la qualité de leurs interventions. Il a également salué la réactivité et
l’implication sans faille des participants tout au long du programme.
Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture
et des Arts, a souligné que ce type d’initiative complète les efforts du
gouvernement qui mise déjà sur des investissements massifs dans les
infrastructures culturelles. « Il est important que nous investissions aussi
dans le capital humain, afin d’avoir un impact réel sur notre économie et de
créer des emplois, notamment pour la jeunesse béninoise », a-t-il affirmé.
Selon lui, c’est à cette condition que le Bénin pourra renforcer sa place comme
pôle culturel incontournable sur le continent. « Je suis ravi que cette
première vague de formation se soit bien déroulée. Vous êtes les pionniers d’un
programme que nous comptons pérenniser », a-t-il conclu, exprimant sa détermination
à faire du Bénin l’épicentre des arts et de la culture en Afrique.
Les 18 participants repartent désormais mieux outillés, munis de leurs attestations de participation