La Nation Bénin...
Les
étudiants de l’Ecole nationale des Sciences et Techniques de l’Information
(Enstic) ont célébré, vendredi dernier, la Journée mondiale de la liberté de la
presse à travers une conférence-débat en rapport avec la thématique de l’année.
«
Médias au service de la préservation de l’environnement ». C’est le thème
autour duquel les étudiants de l’Ecole nationale des Sciences et Techniques de
l’Information (Enstic) de l’Université d’Abomey-Calavi ont été sensibilisés,
vendredi 3 mai dernier, sur le campus éponyme. Ils célèbrent ainsi, à leur
manière, la 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Devant ces dizaines d’étudiants assoiffés du savoir, Dr Thanguy Agoï,
journaliste, a présenté les composantes du paysage médiatique et indiqué les
liens entre le journaliste et l’environnement. Il a invité les étudiants en
journalisme à se spécialiser au plus tôt pour mieux affirmer leurs compétences.
Avant
cette présentation qui a principalement marqué les festivités, Dr Ferdinand
Kpohoué, directeur de l’Enstic, s’est félicité de l’organisation de cette
activité et surtout de l’engagement de tous les acteurs à renforcer la
notoriété de son école.
Il
a ainsi fait savoir que le 3 mai est un « moment de réflexion sur les questions
de liberté de la presse et d’éthique professionnelle. C’est également
l’occasion de «célébrer les principes fondamentaux de liberté de la presse, d’évaluer
la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des
médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans
l’exercice de leur profession», a indiqué le directeur. Selon lui, les
journalistes sont la voix des sans voix et il urge de trouver des solutions
idoines pour leur permettre de mener à bien la mission à eux confiée. Il a
également insisté sur le rôle du journaliste dans la lutte pour la préservation
d’un environnement sain. Il exhorte les populations et les pouvoirs à « rendre
hommage et encourager les journalistes à persévérer pour que notre planète
puisse être protégée ».
La
célébration de la Journée mondiale de la liberté de presse à l’Enstic a été
aussi marquée par le rituel du port de toge par Dr Junior Alain Dokpo, suite à
son admission au rang de maître assistant des universités du Conseil africain
et malgache pour l’enseignement supérieur. Témérité, audace, bravoure et
engagement sans faille sont les qualités que l’on peut retenir de son parcours.
Remerciant tous ceux qui l’ont soutenu, il s’est engagé à ajouter à son
palmarès les titres de maître de conférence et professeur titulaire des
universités du Cames. Il s’est engagé à contribuer de la plus belle manière à
la formation de ses étudiants afin d’en faire des «professionnels confirmés »
dans leurs domaines respectifs.
Précisons
que le thème de cette édition de la journée au plan mondial est « La presse au
service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme ».
Dans son message officiel, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation,
la science et la culture (Unesco) a salué le travail extrêmement précieux
qu’accomplissent les journalistes et les professionnels des médias pour que le
public soit informé et mobilisé. « Sans faits, nous ne pouvons lutter contre la
mésinformation et la désinformation. Sans obligation de rendre des comptes,
nous n’aurons pas de politiques solides. Sans liberté de la presse, nous
n’aurons aucune liberté», a publié l’institution. Audrey Azoulay, directrice
générale de l’Unesco a aussi lancé un appel à tous les gouvernants du monde
entier. “Notre Journée mondiale de la liberté de la presse est très importante.
Je demande donc aux gouvernements, au secteur privé et à la société civile de
se joindre à nous à l’heure où nous réaffirmons notre engagement à protéger la
liberté de la presse et les droits des journalistes et des professionnels des
médias partout dans le monde », a-t-elle publié.