La Nation Bénin...
Quand la passion culinaire devient un symbole national! L’histoire s’est écrite sous les projecteurs, au rythme des secondes égrenées sur le chronomètre géant, dans une ferveur populaire rarement observée. Après quinze jours de cuisine ininterrompue, Keith Sonon a réalisé l’exploit retentissant de battre tous les records existants de marathon culinaire au monde, au palais des Congrès de Cotonou, devenu pour l’occasion un sanctuaire de la gastronomie et de l’endurance humaine.
Depuis le 1er décembre, la cheffe béninoise Keith Vanessa Yabo Sonon s’est installée derrière ses fourneaux avec une détermination à toute épreuve. Jour et nuit, sans interruption, elle a cuisiné, innové, revisité et sublimé les saveurs de la cuisine locale. Le moment de la validation du record restera gravé dans les mémoires.
Devant des centaines de personnes de tous âges, rassemblées au palais des Congrès, le décompte final s’est déroulé seconde après seconde, dans un silence suspendu, vite rompu par des chants, des cris de joie et un feu d’artifice éclatant. Quand la barre symbolique des quinze jours a été franchie, l’émotion a envahi les lieux. Keith Sonon venait d’inscrire son nom dans l’histoire, non seulement de la gastronomie, mais aussi de la persévérance humaine.
Fait remarquable, une fois le record battu, la cheffe a choisi de poursuivre le marathon culinaire, fidèle à son engagement et à la symbolique de son défi. Depuis plus de quinze jours déjà, elle continue de « charbonner », toujours debout derrière ses fourneaux, souriante malgré la fatigue, portée par l’énergie du public et la ferveur nationale. Chaque jour, ce sont des centaines de plats qui sortent de sa cuisine, offrant une véritable immersion dans les meilleures saveurs du terroir béninois, revisitées avec créativité et modernité. L’exploit de Keith Sonon a transcendé le cadre de la gastronomie pour devenir un événement national. Toutes les personnalités du pays ont tenu à saluer son courage et sa détermination.
Le public au cœur de l’exploit
Groupes constitués, familles, jeunes, curieux et surtout fans inconditionnels ont défilé jour après jour pour assister au marathon et déguster les plats proposés. Une communion populaire autour de la cuisine, devenue le langage universel du partage et de la fierté nationale. À travers ses mille plats quotidiens, Keith Sonon a offert bien plus que des mets, une célébration de l’identité culinaire béninoise, un hommage au travail, à l’endurance et à la créativité. Au-delà du record, c’est toute une nation qui sort grandie de cet exploit. Keith Sonon incarne désormais la résilience, l’audace et le génie culinaire béninois, portant haut les couleurs du pays sur la scène mondiale. Au palais des Congrès de Cotonou, entre les flammes des fourneaux et les applaudissements du public, une page d’histoire s’est écrite. On n’y sentait pas que les épices, mais aussi la sueur du travail bien fait et la fierté d’un peuple. Les jours se sont succédé, les nuits aussi, sans rupture. Et pourtant, Keith Sonon est restée fidèle à elle-même. On la voyait présente, disponible, souriante. Même lorsque la fatigue s’installait, elle trouvait encore l’énergie d’encourager, de saluer, de servir, de danser...
Elle a tenu tête au temps et au feu !
Elle est restée debout quand les heures se confondaient avec les jours. Elle a continué quand le corps appelait au repos et que la fatigue se lisait dans chaque geste. Keith Sonon n’a pas seulement battu un record mondial de marathon culinaire. Elle a imposé une leçon de courage, de discipline et d’amour du métier, transformant la cuisine en un acte de foi. Depuis le 1er décembre, au palais des Congrès de Cotonou, ses fourneaux ne se sont presque jamais tus. Quinze jours durant, elle a cuisiné sans arrêt, défiant le temps, la chaleur et l’épuisement. Derrière les casseroles fumantes, une femme concentrée, mais toujours souriante, attentive à chaque détail, fidèle à cette élégance discrète qui la caractérise.
Chez Keith Sonon, la cuisine n’est ni un hasard ni une mise en scène. C’est une vocation forgée dans la patience et le travail, nourrie par la richesse des saveurs locales et le désir constant de sublimer l’héritage culinaire béninois. À chaque plat, elle raconte une histoire, celle d’un terroir, d’une mémoire et d’un savoir-faire transmis et réinventé. Son marathon culinaire est ainsi devenu un manifeste pour prouver que la gastronomie africaine peut s’inscrire dans les plus grandes performances mondiales, sans jamais renier son identité.
Nuit et jour, et toujours le même sourire
« Charbonner », comme disent ses proches, elle l’a fait avec une constance admirable, portée par une foi intérieure et le soutien indéfectible du public. Une endurance qui force le respect et rappelle que les grandes victoires se construisent dans le silence des efforts répétés. Au fil des jours, le palais des Congrès de Cotonou s’est transformé en lieu de pèlerinage. Des groupes constitués, des familles, des jeunes, des passionnés, des anonymes comme des personnalités sont venus la voir, l’encourager, applaudir chaque nouvelle étape franchie.
A l’exercice, même le premier des Béninois, celui pour qui nombre de ses concitoyens s’inquiétaient après une tentative manquée de renversement par les armes, ne s'est pas dérobé. Patrice Talon s’est rendu sur place pour apporter sa part de sourire, de soutien, de ferveur et de bénédictions à la jeune cheffe. On l’a vu la prendre dans ses chaleureux bras présidentiels pour la couvrir de câlins, la motiver. Le chef de l’Etat ne sera pas seul dans l’exercice. La première dame y est allée aussi. Et surtout, elle est repartie des lieux avec des assiettes de Keith. Avant elle, Lionel Talon, promoteur du célèbre festival de musique urbaine africaine «We love Eya » et sa sœur. Des responsables d’institutions, des dirigeants d’entreprises publiques et privées ont tenu à lui témoigner aussi leur soutien. Les artistes, toutes générations confondues, ont apporté musique et ferveur, faisant de l’événement un moment de liesse nationale.
Un symbole pour une génération
Quand le chronomètre a confirmé la performance historique, dans la nuit du mardi 16 décembre, la foule a explosé de joie. Chants, cris, feu d’artifice. L’instant était magique, presque irréel. Mais fidèle à son engagement, Keith Sonon a choisi de continuer, comme pour rappeler que son combat dépassait le simple chiffre d’un record. Depuis plus de quinze jours, elle est restée à son poste, servant chaque jour des centaines de plats, revisitant avec audace les meilleures saveurs de la cuisine locale. Une générosité rare, à l’image de la femme.
Keith Sonon incarne désormais bien plus qu’une cheffe. Elle est un symbole de persévérance, un modèle pour la jeunesse, une preuve que l’excellence peut naître ici, se construire patiemment et rayonner au-delà des frontières. Au-delà des fourneaux, elle appelle à croire en ses rêves, travailler sans relâche et rester fidèle à soi-même. Dans l’histoire du Bénin, son nom restera associé à ces jours où une femme a tenu tête au temps, au feu et à la fatigue, pour offrir à tout un peuple une fierté partagée.
Qui est Keith Sonon, la femme qui a cuisiné l’histoire ?
Née au Bénin puis installée en France, Keith Vanessa Yabo Sonon incarne une passion assumée et une ambition sans limites. Très tôt attirée par les saveurs et l’univers de la cuisine, elle passait davantage de temps « derrière les tatas » qu’avec ses cahiers, laissant déjà transparaître une vocation profonde. Si elle débute son parcours par une formation en management commercial opérationnel sanctionnée par un Brevet de technicien supérieur (Bts), convaincue de l’utilité de la gestion pour tout projet de vie, un déclic s’impose rapidement, sa place est derrière les fourneaux. Avec l’accord de sa mère, elle s’engage pleinement dans une formation en art culinaire, décrochant un Cap puis un Brevet professionnel, avant d’être repérée pour son talent et propulsée à la tête de cuisines professionnelles. Cette expérience de terrain affine son style et renforce son amour du métier.
Keith définit aujourd’hui sa cuisine comme fusionnelle, savoureuse et généreuse, mêlant techniques de la gastronomie française et héritages culinaires africains, dans une quête constante du goût juste et du partage. Le marathon culinaire Guinness qu’elle relève, préparé avec rigueur et sérénité, dépasse ainsi la performance individuelle. Il s’inscrit comme un engagement à valoriser la gastronomie béninoise et à inscrire son pays dans le livre des records. Portée par une vision claire et un message simple à savoir croire en sa passion et l’embrasser sans compromis, Keith Sonon s’affirme comme une cheffe accomplie et une future recordwoman dont le parcours inspire déjà toute une génération.