La Nation Bénin...
En
assemblée générale ordinaire, samedi 1er juin à natitingou, les membres de
l’Association des guides accompagnateurs et conférenciers des départements de
l’Atacora et de la Donga (Agac) ont fait le point de leurs actions après un an.
Le bureau a présenté les actions menées et les perspectives pour mieux
impacter.
Faire
le tour d’horizon de tout ce qui a marché et évaluer le reste du chemin. Tel
est l’objectif de l’assemblée générale ordinaire de l’Association des guides
accompagnateurs et conférenciers des départements de l’Atacora et de la Donga
(Agac). Samedi 1er juin dernier, les professionnels du tourisme et guidage sont
venus des deux départements pour prendre part à l’assemblée générale ordinaire
de leur creuset, soutenue par le directeur départemental du Tourisme, de la
Culture et des Arts.
Au
dire de Abdourazaki Ouorou Badé, secrétaire général de l’Agac, les participants
ont fait le point des activités de l’année dernière et défini les perspectives
pour l’année en cours. Les difficultés rencontrées n’ont pas été occultées.
Comme actions menées, selon Parfait Porimate, président de l’Agac, il y a eu la
tournée départementale dans la Donga et l’Atacora pour se faire connaitre dans
les communes, les démarches administratives ayant permis d’inscrire
l’association au Journal officiel, le recyclage de trente guides, grâce à
African Parks network …
Imadou-Dine
Moussouloumi Traoré, directeur départemental du Tourisme, de la Culture et des
Arts, a salué les efforts des professionnels du tourisme qui ont décidé de
marquer un arrêt pour évaluer leur parcours. « Il faut vous serrer les coudes.
Que ceux qui ont eu une certaine expérience se mettent à la disposition des
plus jeunes et que ces derniers aussi aient l’humilité nécessaire d’apprendre
de leurs aînés », conseille-t-il. Il informe que depuis des années dans ce
secteur, les pratiquants ont appris sur le tas. Il y a quelques années
seulement, dit-il, que certains éléments à travers des formations, des
séminaires, des ateliers en bonne et due forme ont commencé par renforcer leurs
capacités au Bénin et dans la région. « Il faut continuer par apprendre les uns
des autres et cela passe par l’acceptation mutuelle. Nous sommes obligés de
vivre ensemble », suggère Imadou-Dine Moussouloumi Traoré.
Il
a souhaité que les assises soient fructueuses en vue de lendemains meilleurs
pour la famille des guides accompagnateurs de l’Atacora et de la Donga. Les
professionnels de ces deux départements ayant compris qu’il faut se mettre
ensemble, il nourrit l’ambition que cette symbiose inspire les décideurs au
haut niveau pour sortir le secteur de l'ornière■