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Prestation au théâtre « Sa da Bandeira »: Le ballet national emballe Santarem avec trois danses

Culture
Par   Josué F. MEHOUENOU, le 02 sept. 2015 à 22h45

Annoncée comme l’une des troupes les plus attendues sur les dix venant de cinq différents pays pour prendre part à la 56è édition du festival international de folklore «Celestino Graça» de Santarem (Portugal), le ballet national du Bénin a presté dans la soirée d’hier, mercredi 2 septembre au théâtre «Sa da Bandeira» situé en plein cœur de la ville. Une prestation à laquelle ont pris part des centaines de spectateurs qui, visiblement, sont repartis satisfaits.

Des spectateurs souriants, agglutinés devant les sorties du théâtre «Sa da Bandeira» pour ovationner les artistes béninois et leur serrer la main, lâchant par ci et par là, « It’s good… I like it » ! C’est un peu l’ambiance qui a prévalu hier mercredi 2 septembre à la fin de la prestation offerte par le ballet national du Bénin. Prestation au cours de laquelle, le public de Santarem et ceux venus des autres villes du pays ont découvert la richesse culturelle du Bénin. Selon les organisateurs, l’annonce de la venue d’une troupe africaine avait suscité chez les spectateurs, un sentiment de joie. Un sentiment que les poulains de Adolphe Coffi Aladé, maître chorégraphe du ballet national n’ont pas trahi sur scène. Ils ont enchaîné sous la conduite de Richard Adossou, trois différents tableaux.
Le premier a été consacré à la danse «Adjoglo». A ce niveau, les pas de scène et les acrobaties des danseurs et danseuses ont émerveillé le public resté concentré du début à la fin. Et, à en juger par les ovations, on peut dire que le spectacle était plutôt plaisant à leurs yeux. Suivra le Tipenti avec ses pas de danse singuliers, les mouvements des danseurs sans oublier les sifflements et le son de la flûte. Là encore, cette danse qui vient de s’exécuter pour la première fois dans la ville a suscité l’admiration des spectateurs. Mais il a fallu attendre le dernier tableau, celui de la danse rituelle «Sakpata» pour mieux apprécier la beauté du spectacle offert par le ballet du Bénin. Qu’il s’agisse des organisateurs, des festivaliers et des membres des autres troupes présentes, personne n’a voulu se faire conter l'évènement de la partie béninoise sur scène. Et comme si le son des tambours résonnait dans tout Santarem, les habitants de la ville se sont empressés aussi d’être de ce rendez-vous auquel des personnes âgées ont massivement pris part. Le choix de ces trois danses, dira le directeur de l’Ensemble artistique national, Marcel Zounon, répond à la volonté de présenter le Bénin dans sa diversité. C’est pourquoi, précise-t-il, une danse du Sud, une autre du Nord et une troisième danse rituelle ont été choisies. Tous les membres de la délégation officielle béninoise, notamment le ministre en charge de la Culture, Paul Hounkpè, son directeur de cabinet, Michel Nahouan, le directeur des Ressources financières et du matériel, Evelle Gomez, le directeur de la Promotion artistique et culturelle, Patrick Idohou en sa qualité de président du conseil d’administration du ballet national et le directeur dudit ballet, Marcel Zounon étaient présents à ce spectacle.
Les organisateurs du festival de Santarem ont particulièrement apprécié la présence aux côtés du ballet national de son ministre de tutelle, Paul Hounkpè. «C’est la preuve de l’attachement des autorités du pays à la chose culturelle», avaient-ils souligné avant la prestation du ballet. Ce jour, au total sept prestations sont prévues par les organisateurs pour le compte du seul ballet du Bénin

.Par Josué F. MEHOUENOU, Envoyé spécial à Santarem