Denrées de grande consommation: Les prix de plusieurs produits en baisse

Les prix de plusieurs denrées sont en baisse dans les marchés, ont noté les observateurs de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad). Selon le bulletin hebdomadaire de ce lundi 16 octobre sur les denrées de grande consommation, les prix de l’igname ont enregistré une baisse dans les marchés des villes de Cotonou, Porto-Novo et Natitingou, tandis qu’ils sont presque stables dans ceux des villes de Parakou, Bohicon et Lokossa. Les variations des prix observées sont dues à la disponibilité de la denrée dans ces marchés, a indiqué l’Instad dans le bulletin hebdomadaire. En ce qui concerne la tomate fraîche et le piment frais, les prix sont aussi en baisse dans les marchés de toutes les villes échantillonnées. Cette régression des prix observée s’explique par la disponibilité des denrées, due à la période de récolte de la production locale et à leur importation du Togo.

Aussi, les prix de l’huile d'arachide artisanale sont en diminution dans les marchés des villes de Cotonou, Natitingou et Bohicon, alors qu’ils sont constants dans ceux des villes de Porto-Novo, Parakou et Lokossa, à en croire les données relevées par les observateurs de l’Instad. L’Institut mentionne que le repli des prix observé s’explique par la disponibilité de la matière première (arachide) servant à sa fabrication.

« A l’exception de la ville de Natitingou où le prix de l’essence ‘’kpayo’’ est stable, il est en baisse dans toutes les autres villes visitées. Le recul des prix observé est dû au dynamisme des circuits d’approvisionnement », peut-on lire dans le bulletin hebdomadaire sur les prix des denrées de grande consommation et leurs variations. L’Institut national de la statistique et de la démographie relève que les prix de l’oignon frais rond sont toujours en hausse dans les marchés de toutes les villes visitées. Les variations des prix observées sont dues à la baisse de l’offre du produit en raison de la saisonnalité, cumulée avec la fermeture des frontières Bénin-Niger, qui ne permet pas l’entrée de la denrée en provenance de ce pays. L’Instad souligne que les variations des prix observées sur les autres produits sont dues aux spéculations.