La Nation Bénin...
L’exécution
du budget 2023 affiche une performance financière de 100 % pour les programmes
budgétaires qui ont consommé au total 1 815,309 milliards F Cfa de crédits.
A
fin 2023, les programmes budgétaires affichent une exécution de 1 815,309
milliards F Cfa, contre un montant de 1 813,368 milliards F Cfa prévu dans la
loi de finances, soit environ 100 % des prévisions annuelles, selon le Rapport
d’exécution (Rapex) au 31 décembre de la loi de finances 2023 (Dgb, mars 2024).
En cohérence avec les objectifs de la loi de finances, cette performance
traduit la bonne marche du dispositif mis en place dans le cadre de la gestion
budgétaire en mode programme devenue réalité depuis le 1er janvier 2022, salue
la direction générale du Budget (Dgb).
Au
total, un budget de 2 346,400 milliards F Cfa a été alloué à l’ensemble des 86
programmes budgétaires et des 15 dotations pour la gestion 2023. De manière
globale, les dépenses du budget général exécutées (base engagement) sont
exécutées à 2 376,758 milliards F Cfa, représentant 105,5 % des prévisions
annuelles. En ordonnancement, elles s’établissent à 2 340,124 milliards F Cfa,
soit un taux d’exécution de 105,8 % des prévisions annuelles.
Pour
les dotations budgétaires regroupant les pouvoirs publics (institutions de
l’Etat), les charges financières de la dette et la couverture des dépenses
accidentelles et imprévisibles s’établissent à 624,726 milliards F Cfa à fin
2023 contre une prévision annuelle de 533,030 milliards F Cfa, soit une
réalisation de 117,2 %, indique le Rapex. Ce dépassement se justifie
essentiellement par le paiement des intérêts de la dette, les fonds de concours
mobilisés au profit du Projet de cohésion sociale des régions Nord du golfe de
Guinée (Coso) rattaché à la Présidence de la République, le complément en
ressources de fonctionnement pour l’achat d’équipements au profit de la Cour
suprême.
Fonctions
principales
Les
dix principales fonctions dans l’exécution des dépenses budgétaires affichent
une performance au-dessus de 85 % de leurs prévisions. Il s’agit de: Services
généraux des administrations publiques, Défense, Ordre et sécurité publics,
Affaires économiques, Enseignement, Protection de l’environnement, Logement et
équipements collectifs, Santé, Loisirs, Culture et culte, Enseignement,
Protection sociale.
En
termes de poids, les affaires économiques comptent pour 28,3 % des dépenses,
les services généraux de l’administration : 20,8 %, l’enseignement : 15,8 %, et
le logement, l’aménagement et les services collectifs (12,1 %). Pour la Dgb,
cette configuration traduit non seulement le choix du gouvernement d’orienter
les ressources vers les secteurs porteurs de l’économie mais également
l’homogénéité et la rigueur dans le suivi des autorisations parlementaires.
De
façon transversale, les dépenses sociales prioritaires couvrant les dépenses
non salariales de 14 ministères et la Présidence de la République, ressortent à
174,696 milliards sur une prévision de 170,1 milliards F Cfa, soit 102 % de la
cible annuelle. Cette performance traduit, selon la Dgb, le bon suivi et la
consommation des crédits destinés notamment à la prise en charge de la gratuité
de la scolarisation des filles au secondaire, de l’alimentation en milieu
scolaire, des bourses, de l’assainissement de base. Pour 2024, la cible pour
ces dépenses relatives aux programmes et projets visant à améliorer la
situation sociale des populations est fixée à 181 milliards F Cfa afin que la
dynamique se poursuive.