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Animation de la vie politique: Le Bloc de la Troisième Voix dans l’arène

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La Troisième Voix se constitue, comme une structure organisée,  inclusive et légalement constituée La Troisième Voix se constitue, comme une structure organisée, inclusive et légalement constituée

Un nouveau creuset politique fait son entrée sur la scène nationale. Le Bloc de la Troisième Voix, porté par la Nouvelle Force Nationale et d'autres partenaires politiques, a dévoilé vendredi 25 juillet dernier à Cotonou, son projet d’alternative pour le Bénin. A moins d’un an des échéances générales de 2026, le mouvement ambitionne de rompre avec la bipolarisation politique du pays et appelle à un rassemblement national autour d’un renouveau démocratique.

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 29 juil. 2025 à 08h24 Durée 2 min.
#Elections générales de 2026

La vie politique béninoise s’enrichit d’un nouvel acteur. Le Bloc de la Troisième Voix affirme sa volonté d’un dépassement des clivages traditionnels, au nom d’un projet collectif, souverain et panafricain. Le paysage politique béninois voit ainsi émerger un nouveau regroupement, né d’une volonté de rompre avec certaines pratiques. Lors d’une déclaration faite à Cotonou, les membres fondateurs ont dressé un diagnostic de la situation actuelle du pays. Selon eux, depuis 2012, la vie démocratique est marquée par des luttes de pouvoir entre deux blocs dominants. C’est pour offrir une autre alternative, que la Troisième Voix se constitue, comme une structure organisée, inclusive et légalement constituée. Jean Baptiste Hounguè et les siens se positionnent donc comme une alternative claire, structurée et responsable, fondée sur un engagement patriotique, une gouvernance éthique et une démocratie participative. “La Troisième Voix n'est ni une opposition de circonstance ni un prolongement caché de l'un des deux blocs dominants. Elle est un mouvement de renouveau, une voix différente, portée par des femmes et des hommes de divers horizons, unis par une même volonté : Replacer l'intérêt général au cœur de l'action politique, mettre l’homme au cœur de toutes nos actions », a déclaré Jean Baptiste Hounguè. C’est dire que le mouvement rejette les étiquettes d’opposition ou de prolongement d’un courant dominant. Il se veut le reflet d’une dynamique nouvelle, portée par des citoyens issus de diverses couches : intellectuels, paysans, artisans, et membres de la diaspora.

Parmi les priorités affichées, figurent la justice sociale, la bonne gouvernance, la souveraineté nationale et le panafricanisme. Le creuset entend ainsi rassembler les Béninois autour d’un projet de transformation structurelle du pays, loin des « alternances sans rupture ». L’objectif affiché : faire émerger une démocratie humaniste centrée sur le bien-être des citoyens et bâtir un avenir équitable.

Le mouvement ambitionne de proposer aux élections de 2026 une liste unique et consensuelle de candidats pour les législatives, les communales, et le cas échéant la présidentielle. Ces candidats, selon les initiateurs, doivent être des figures de rupture, des relais d’un changement systémique, porteurs de projets d’emploi, de justice, de transparence et de libertés fondamentales. « La troisième voix, c’est la voix du peuple. Nous ne sommes ni à gauche, ni à droite. En tant qu’animateurs de la vie politique, nous avons pris le temps d’observer et de nous rendre compte que nous ne pouvons pas continuer à aller dans le sens de cette guerre qui oppose deux camps. Nous venons répondre au cri de cœur du peuple qui aspire à l’épanouissement, à l’unité », a déclaré Simon Adankon dont le parti est aussi membre de ce creuset dénommé le Bloc de la Troisième Voix.