La Nation Bénin...
Reçue en audience par le Médiateur de la République, une
délégation de la Fondation Malèhossou a délivré un message en faveur de la
paix, de l’unité nationale et de la continuité républicaine. Par la voix de son
vice-président, El Hadj Moutawakil Boukari, elle a lancé un appel à dépasser
les divisions pour construire un Bénin fondé sur la paix, la fraternité, le
dialogue et la transparence.
Placée sous le signe de l’unité nationale, la rencontre
entre une délégation de la fondation Malèhossou et le médiateur de la
République a permis d’aborder les tensions persistantes entre la question des
différentes forces politiques du pays. À la sortie de l’audience, El Hadj
Moutawakil Boukari, vice-président de la fondation, dans une déclaration
empreinte de sagesse et de bon sens, a exhorté les Béninois, toutes tendances
confondues, à privilégier le dialogue, le respect mutuel et surtout le pardon.
« Le Bénin, c’est pour tous les Béninois », a-t-il déclaré, appelant à dépasser
les clivages partisans. Selon lui, des termes comme mouvancier ou opposition ne
devraient pas diviser, mais plutôt enrichir le débat démocratique dans un
esprit de fraternité. La fondation Mahèhossou, a-t-il poursuivi, souhaite être
un pont entre les citoyens et les institutions.
Pour El Hadj Moutawakil Boukari, l’enjeu est clair :
apprendre à s’écouter, à partager ses expériences et à bâtir ensemble une
nation toujours plus stable et prospère. « Celui qui viendra après l’actuel
président dirigera toujours le même pays. Le nom du Bénin ne changera pas.
Alors, pourquoi se déchirer ? », s’est-il interrogé. « Il faut soutenir le
président en exercice jusqu’à la fin de son mandat, dans la critique
constructive et dans le respect des institutions. Bousculer celui qui est au
pouvoir, c’est accepter de se faire bousculer demain. Le futur président devra
poursuivre les bonnes œuvres, notamment dans les infrastructures, et pourquoi pas,
faire mieux », a poursuivi le vice-président.
Au cours de l’audience, les membres de la Fondation ont exprimé, avec le Médiateur, le vœu que Dieu éclaire les décideurs politiques et inspire un climat apaisé à l’approche des prochaines élections. Leur souhait est clair : voir une concurrence saine, fondée sur la transparence, l’amour de la patrie et le respect des valeurs républicaines. « Nous voulons que les élections deviennent une fête, et que la paix, l’amour et la fraternité soient les seuls mots d’ordre. Que Dieu bénisse le Bénin », a conclu El Hadj Moutawakil Boukari.
Les deux personnalités lors de leur rencontre