La Nation Bénin...
Le président Conrad Gbaguidi du Conseil économique et social (Ces) a procédé, jeudi 3 avril au lancement officiel des activités du démembrement de son institution dans le Zou. La cérémonie s’est tenue à la préfecture d’Abomey.
Dans l’après-midi d’hier, le président du Conseil économique et social (Ces) a marqué une halte à la préfecture d’Abomey dans le cadre de la tournée qu’il effectue à travers les départements du Bénin. À cette occasion, il a officiellement lancé les activités du Conseil économique et social départemental du Zou. Désormais, le coordonnateur de l’organe, Zéphyrin Kindjanhoundé, et les autres membres ont les coudées franches pour mener à bien leurs missions.
Natif de Zogbodomey, Zéphyrin Kindjanhoundé est un opérateur économique et ancien parlementaire. Après avoir reçu l’onction pour le déploiement officiel de sa coordination, il a promis d’effectuer à son tour une tournée dans les arrondissements afin d’échanger avec les différentes couches de la société et les corps de métier. Il a également affirmé son engagement en faveur d’une gestion inclusive tout au long de son mandat.
Au-delà du lancement des activités, la délégation du président Gbaguidi a échangé avec ses hôtes sur les nouvelles attributions du Ces réformé. Institution constitutionnelle dotée de démembrements départementaux, le Ces se veut le porte-voix des populations, y compris celles des localités les plus reculées, et un canal de transmission des préoccupations des arrondissements, communes et départements vers les instances supérieures de l’État. Par le biais de ses démembrements, il entend également jouer un rôle clé dans la vulgarisation des lois et règlements. Le président Conrad Gbaguidi a souligné que son institution pouvait s’autosaisir de tout sujet d’intérêt public.
Profitant de cette rencontre, les participants ont
soumis plusieurs préoccupations spécifiques au département du Zou. Ils ont
notamment sollicité l’intervention du Ces sur des questions telles que le
commerce en ligne, le commerce informel, la prolifération des établissements
scolaires privés et la taxe professionnelle synthétique (Tps).