La Nation Bénin...
A quelques mois des grandes échéances électorales de 2026, la mouvance présidentielle au Bénin s’emploie à resserrer ses rangs et à consolider son socle politique. Dans un contexte marqué par des débats démocratiques intenses et des attentes citoyennes croissantes, les partis et personnalités proches du pouvoir multiplient les initiatives pour réaffirmer leur cohésion et leur vision commune pour le pays.
Des séances régulières et stratégiques, des concertations… Ces dernières semaines, les formations politiques de la mouvance ont multiplié les rencontres de concertation et d’harmonisation. Tous s’accordent sur la nécessité de parler d’une seule voix dans la perspective de l’après Patrice Talon et même de l’action gouvernementale future.
Le message est clair. L’unité comme gage de stabilité. Pour les leaders de la galaxie présidentielle, l’unité est la clé de la stabilité politique et du développement du Bénin amorcé depuis avril 2016. Il est donc important de préserver la cohésion afin de garantir la continuité des réformes engagées depuis 2016.
Si la mouvance présidentielle affiche sa détermination à resserrer ses rangs, c’est aussi parce qu’elle mesure les défis qui l’attendent. L’opposition, malgré ses difficultés internes, cherche à s’organiser pour peser dans le débat politique de 2026. Dans ce contexte, la cohésion de la majorité au pouvoir apparaît comme un atout majeur pour maintenir le cap de développement du pays amorcé par Patrice Talon et pour lequel, Romuald Wadagni se positionne pour la continuité.
Cap sur l’unité
Une volonté concrétisée et même renforcée par une étape décisive, à savoir la signature d’un protocole d’entente entre le Bloc républicain (BR) et l’Union progressiste le Renouveau (UPR). Cet accord, présenté comme une coalition parlementaire et de gouvernance, traduit la volonté des deux principales forces de la mouvance présidentielle de resserrer leurs liens pour capitaliser les acquis politiques et préparer efficacement les échéances électorales de 2026, en particulier la présidentielle.
Depuis l’avènement du régime du président Patrice Talon, la scène politique nationale connaît une recomposition profonde. Les grandes formations de la mouvance ont progressivement pris conscience que la dispersion des forces constitue un handicap face aux enjeux de stabilité et de développement. La signature de ce protocole d’entente s’inscrit donc dans une logique de fusion, d’union et d’entente.
Pour les responsables des deux partis, il ne s’agit pas seulement d’un accord de circonstance, mais d’une dynamique stratégique visant à renforcer la gouvernance et à présenter un front uni. Ce rapprochement témoigne d’une maturité politique et d’un sens de responsabilité dans la conduite des affaires de l’État.
Capitaliser le gain électoral
La mouvance présidentielle bénéficie aujourd’hui d’un capital politique important, fruit des réformes menées depuis 2016 et des réalisations concrètes dans plusieurs secteurs : infrastructures, éducation, santé, agriculture... En scellant cette alliance, les deux grands blocs de la majorité entendent mettre fin à la concurrence interne et travailler à une meilleure coordination des actions au sein du prochain Parlement et à une gouvernance plus cohérente.
Au-delà du Parlement, l’alliance doit permettre d’optimiser la gestion du pouvoir exécutif en réduisant les rivalités et en favorisant la concertation permanente. C’est une manière pour la mouvance présidentielle de montrer qu’elle privilégie la stabilité et l’efficacité, gages d’une gouvernance apaisée.
Romuald Wadagni